Sclerotinia du colza

DuPont associe un micro-organisme, fongicide naturel, à une strobilurine


Agriculture biologique le 07/01/2015 à 12:01
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Acapela Soft Control couple un fongicide issu du biocontrôle à une demi-dose de fongicide de synthèse. En associant un micro-organisme à une strobilurine, DuPont lutte contre le sclerotinia du colza selon les principes de la protection intégrée et avec une efficacité équivalente aux standards du marché.

Acapela Soft Control de DuPont, présenté sous forme de pack associatif, associe un fongicide de synthèse, la picoxystrobine (250 g/l), et un micro-organisme à action fongicide d’origine naturelle, le Bacillus pumilus (1012 ufc/l). « Ces deux produits ont reçu une homologation en tant que fongicide sur colza cette année », précise Jean-Marc Saurel, chef produit fongicides.

Bacillus pumilus, premier micro-organisme à action fongicide en végétation, commercialisé sur sclérotinia, sous le nom de Ballad, est une bactérie du sol. La picoxystrobine appartient à la famille chimique des strobilurines.

Acapela Soft Control doit être utilisé en traitement préventif au stade G1 du colza : chute des premiers pétales à 1 l/ha d’Acapela et 0,5 l/ha de Ballad. « Pour l’utilisateur, cela ne modifie ni le positionnement technique, ni la construction, des programmes anti-sclérotinia. » La lutte contre le sclérotinia du colza se fait en effet de façon préventive dès la chute des premiers pétales, soit 6 à 12 jours après l’apparition de la première fleur (stade F1). Il s’agit du stade optimal pour obtenir une efficacité maximale contre le champignon. « En cas de défloraison longue, les agriculteurs peuvent renouveler la protection 8 à 12 jours après le premier traitement, comme ils le font habituellement. » Le risque devient maximal au stade G1 du colza, à pleine floraison.

Le chef produit assure une efficacité équivalente aux standards du marché, soit un gain de rendement de 15 % supérieur au témoin non traité.