Plus 70 % des bovins concernés par la DNC sont vaccinés à ce jour


TNC le 12/08/2025 à 16:29
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Trois semaines après le début de la vaccinations contre la DNC, plus de 70 % des bovins concernés sont vaccinés (© Adobe Stock, @S. Leitenberger)

Six semaines après l’apparition de la Dermatose nodulaire contagieuse des bovins (DNC) sur le territoire français, et trois semaines après le début de la campagne de vaccination, le taux de vaccination dans la zone concernée dépasse les 70 %, indique le ministère de l’agriculture dans un communiqué du 12 août.

Afin de stopper la propagation de la DNC apparue le 29 juin dans un élevage de Savoie, le ministère de l’agriculture a mis en place le 18 juillet une vaste campagne de vaccination de 310 000 bovins dans les deux Savoie ainsi que les départements limitrophes de l’Ain et de l’Isère.  

Depuis le 22 juillet, la zone réglementée n’a pas évolué, « ce qui traduit une absence de propagation de la maladie et témoigne de l’efficacité de la stratégie sanitaire mise en place », salue le ministère de l’agriculture dans un point de situation publié le 12 août. Depuis l’apparition de la maladie, 74 foyers ont été recensés, réparties dans 39 élevages de Savoie et Haute-Savoie.  

L’immunisation des bovins « commence à se mettre en place »

Dans la zone vaccinale, plus de 70 % des bovins concernés sont ainsi vaccinés, d’après les chiffres remontés par les vétérinaires. « Les opérations ayant démarré le 18 juillet, et la protection vaccinale étant effective 21 jours après injection, l’immunisation des bovins de la zone commence à se mettre en place », indique le ministère.

Ce dernier rappelle son objectif d’éradication rapide et totale de la maladie, grâce à la restriction des mouvements d’animaux, la vaccination, et le dépeuplement de l’ensemble des bovins infectés.

Un premier acompte d’1,2 M€ versé aux éleveurs touchés

En parallèle, un premier acompte d’1,2 million d’euros d’indemnisations a été versés aux éleveurs ayant subi un dépeuplement, et « les services du ministère poursuivent leur dialogue avec les parties prenantes afin de trouver des solutions pragmatiques aux difficultés que rencontrent les professionnels sur le terrain », ajoute le ministère de l’agriculture.