Le risque de grippe aviaire abaissé à « négligeable » en France
AFP le 07/05/2025 à 09:00
Le risque de grippe aviaire a été abaissé de « modéré » à « négligeable » sur l'ensemble du territoire métropolitain du fait d'une « amélioration de la situation sanitaire » chez les oiseaux, d'après un arrêté publié mercredi au Journal officiel.
Le niveau de risque avait déjà été revu à « modéré » le 20 mars, à l’issue d’une période en risque « élevé » entamée le 9 novembre 2024 et qui entraînait notamment le confinement des volailles. Le niveau « négligeable » est le plus faible des trois niveaux de risque – élevé, modéré et négligeable.
Cette réévaluation des autorités françaises à destination des « opérateurs détenant des volailles ou autres oiseaux captifs » a lieu « à la suite d’une amélioration de la situation sanitaire dans l’avifaune sauvage », explique l’arrêté publié au Journal officiel. Il entrera en vigueur jeudi.
Depuis début février, la France était de nouveau « indemne » concernant la grippe aviaire, un statut indépendant du niveau de risque. Aucun nouveau foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n’avait en effet été détecté sur le mois précédent dans les élevages nationaux.
La grippe aviaire A (H5N1) est apparue en 1996 en Chine, mais, depuis 2020, le nombre de foyers chez les oiseaux a bondi, un nombre croissant d’espèces de mammifères a été touché tout comme des régions du monde jusqu’alors épargnées, comme l’Antarctique.
La France l’a surtout été de 2015 à 2017 puis quasiment en continu depuis fin 2020. Le pays a euthanasié des dizaines de millions de volailles ces dernières années. Les pertes économiques se chiffrent en milliards d’euros.
Pour casser cette spirale, le gouvernement a rendu obligatoire depuis l’automne 2023 la vaccination dans les élevages supérieurs à 250 canards.