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Conjoncture viande bovine

Le recul des abattages s’est poursuivi en mars dans toutes les catégories


TNC le 04/05/2022 à 14:29
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Le repli des abattages de bovins toutes catégories s'est poursuivi en mars 2022 (©TNC)

Les abattages de bovins ont de nouveau reculé au mois de mars, et le déficit d’offre tire les cours à la hausse dans l’ensemble des catégories, indique la dernière note de conjoncture d’Agreste.

Le déficit d’offre en bovins continue de se faire sentir au mois de mars 2022, avec un recul généralisé des abattages (- 3,5 % en têtes) : sur un an, les abattages de vaches laitières ont reculé de – 0,6 % en têtes, et de – 1,2 % en poids, ceux de vaches allaitantes se replient de – 1,1 % en têtes et de – 1,7 % en poids, tandis que les abattages de bovins mâles de 8 à 24 mois reculent de – 6,9 % en têtes et – 7,2 % en poids. La tendance touche également les veaux de boucherie dont les abattages sont en repli de – 5,1 % en têtes et de – 4,9 % en poids. 

Une faible disponibilité qui tire les cours à la hausse

L’offre limitée continue donc de soutenir les cours qui ont poursuivi leur hausse. En mars 2022, les cours de la vache O ont dépassé de 39,3 % leur niveau de mars 2021, à 4,4 €/kg de carcasse. Celui de la vache R atteint 4,86 €/kg en moyenne, soit + 19,9 % par rapport à mars 2021. Les cours des jeunes bovins sont de 28,2 % plus élevés qu’un an auparavant, à 4,9 €/kg carcasse, et les veaux de boucherie atteignent 6,35 €/kg de carcasse en moyenne (+ 10,2 % par rapport à mars 2021).

En février, les exportations de broutards en recul de 0,8 % par rapport à 2021

Les exportations de broutards en février s’avèrent inférieures de 0,8 % à celles de l’année précédente. Les catégories en retrait diffèrent selon les destinations, ainsi si les ventes vers l’Italie sont en baisse de 1,0 %, ce sont les envois de génisses qui sont en retrait. Vers l’Espagne, le recul de 31,4 % des ventes concerne essentiellement les broutards de moins de 160 kg. En revanche, les envois vers l’Algérie sont repartis à la hausse. Parallèlement, les cours restent soutenus : en mars 2022, à 3,21 €/kg vif, le cours moyen du broutard « Charolais de 6 à 12 mois » dépasse de 20,9 % son niveau de 2021 et de 15,0 % celui de la moyenne quinquennale, indique Agreste.

Enfin, la hausse des cours reste parallèle à une hausse du coût des aliments pour bovins qui se poursuit, atteignant + 21,7 % en un an sur les céréales en mars, et + 13,3 % pour les aliments composés.