La pousse de l’herbe devient déficitaire en juin
TNC le 02/07/2025 à 09:22
« En juin 2025, la production cumulée des prairies permanentes est inférieure de 1 % à la normale. Alors que la campagne a débuté de façon très favorable, le manque d’eau ralentit désormais la pousse », résume Agreste dans sa dernière note sur les prairies.
« Au 20 juin 2025, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est inférieure de 1 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. À l’issue du printemps, 57 % de la pousse annuelle de référence sont réalisés, soit le niveau normal », note Agreste dans Infos rapides Prairies pour le mois de juin 2025.
Le début de campagne avait bien débuté, avec un excédent de 32 % en avril 2025, mais l’absence d’eau et les fortes chaleurs ont accentué l’assèchement des sols et réduit la pousse de l’herbe. Sur les mois de mai et juin, la production d’herbe est désormais déficitaire de 20 %.
Un contraste nord/sud
L’organisme de statistiques du ministère de l’intérieur souligne le contraste entre la moitié nord, touchée fortement par un déficit de pluie, et la moitié sud.

« Dans la majorité des régions fourragères au nord de la Loire, le manque d’eau s’accentue depuis plusieurs mois et la production d’herbe est devenue faible : le déficit est proche d’un quart dans les Hauts-de-France et les Pays de la Loire. Malgré des nappes phréatiques bien remplies, les sols en surface sont très secs. »
En revanche, dans la moitié sud, les pluies ont été plus fréquentes au printemps et ont permis une pousse abondante, mais désormais, le manque d’eau se fait sentir. La pousse de l’herbe est impactée mais la production cumulée reste encore excédentaire par rapport à la normale : + 38 % en Paca, + 18 % en Auvergne-Rhône-Alpes ou encore + 13 % en Occitanie.