L214 se félicite de l’abandon par LDC de certaines pratiques d’élevage


AFP le 18/07/2025 à 09:27

L'association L214 s'est félicitée jeudi de la décision du leader français de la volaille LDC de se conformer à des critères plus sévères de bien-être animal pour l'élevage de ses poulets Maître Coq et Le Gaulois.

Pour l’association de défense des animaux, qui a mené campagne pendant trois ans contre le groupe, c’est « une avancée historique », « Le Gaulois et Maître Coq abandonnent les pires pratiques ».

Sur son site internet, à la rubrique « élever durablement », consultée jeudi par l’AFP, le groupe LDC indique que « dans le cadre de sa politique d’amélioration du bien-être et de la protection des animaux, (il) lancera en 2026 pour ses marques Le Gaulois et Maître Coq de nouvelles gammes European Chicken Commitment (ECC) dans l’objectif d’étendre ces pratiques de production afin d’atteindre 100 % des gammes sous ECC d’ici 2028 ».

Par ailleurs, « LDC permettra à tous ses clients qui se sont engagés (ou s’engageront) à respecter l’ensemble des critères de l’ECC, d’être en mesure de pouvoir honorer leurs engagements à l’échéance de 2028 ».

Pour autant, le groupe assure aussi que « déjà 89 % des élevages en France sont engagés dans ces démarches d’élevage durable en 2024. Notre objectif: 100 % d’ici à 2025 ». Mais pour L214, tous les cahiers des charges retenus n’étaient pas aussi stricts que celui de l’ECC.

Le standard ECC stipule notamment que l’élevage n’abrite pas plus de 15 poulets par mettre carré et ne recourt pas à une souche génétique à croissance ultra rapide, source de souffrance pour les bêtes, explique Brigitte Gothière, la directrice de L214.

« Cet engagement de LDC est le fruit de trois années de campagne publique et d’un dialogue constructif que nous saluons. Il représente une avancée importante pour faire reculer les souffrances des animaux et trace la voie que toutes les entreprises agroalimentaires doivent désormais suivre », a-t-elle ajouté, évoquant « un signal fort à l’industrie agroalimentaire ».

« Nous dialoguons avec toutes les parties prenantes de notre écosystème pour le développement durable du Groupe LDC et de ses filières partenaires », a indiqué à l’AFP un porte-parole de LDC, qui assure 40 % de la consommation française de volaille.