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Image du métier

Et vous, êtes-vous « fiers d’être éleveurs laitiers français » ?


TNC le 13/09/2023 à 17:59
FNPL

Stéphane Joandel, Thierry Roquefeuil, Daniel Perrin, Yoann Barbe et Marie-Andrée Luherne, représentants de la FNPL, lors d'une conférence de presse au Space mercredi 13 septembre 2023.

Considérant que la construction du prix du lait encadrée par les lois Egalim doit désormais être intégrée par tous les acteurs de la filière, la FNPL s’est focalisée ces derniers mois sur la façon de redorer l’image du métier d’éleveur. Le syndicat lance un plaidoyer « Fiers d’être éleveurs laitiers français » pour contrer les attaques que subit la profession.

Même s’il y a toujours des discussions et des revendications à défendre sur le prix payé aux producteurs, « la filière va mieux », reconnaît Thierry Roquefeuil. « Nous avons la loi Egalim, la loi Egalim 2 et la loi Descrozaille. Ce cadre de la construction du prix du lait doit être intégré par tous les acteurs », explique le président de la FNPL, en conférence de presse au Space mercredi 13 septembre 2023. Le logiciel est là. Il faut le faire fonctionner »

« Nos charges ont augmenté de 14 %. Le prix du lait devra donc augmenter » Yoann Barbe, FNPL

Dans un contexte un peu plus favorable pour la filière laitière, la FNPL veut contribuer à redorer l’image du métier d’éleveur et du modèle d’élevage français. Après en avoir présenté les principaux contours au dernier salon de l’agriculture à Paris, le syndicat sort un plaidoyer intitulé « Fiers d’être éleveurs laitiers français » détaillant, en une vingtaine de pages et chiffres à l’appui, les bienfaits de la filière sur la santé et l’alimentation, l’environnement, le bien-être animal et l’économie des territoires.

« Nous vivons très mal les attaques sur nos exploitations et sur le modèle d’élevage français », justifie Stéphane Joandel, vice-président de la FNPL qui égrainent les arguments d’une filière vertueuse à tous points de vue. « Sur le plan alimentaire, les vertus du lait sur la santé ne sont plus à prouver. L’élevage est un réservoir d’engrais naturels et les 11,5 millions d’hectares de prairies constituent le puits de carbone le plus important du pays.

En termes économiques, « la production d’un million de litres de lait génère 9,8 équivalents temps plein, pour un total de 250 000 emplois », poursuit l’éleveur.

« L’intérêt pour nous est de repositiver sur nos produits laitiers. Ce n’est pas anodin quand on sait que 95 % des consommateurs mettent au moins un produit laitier dans leur caddie à chaque fois qu’ils vont faire des courses », poursuit Thierry Roquefeuil. « Être fiers de nos produits contribue à leur redonner de la valeur. Et c’est aussi un enjeu de renouvellement des générations et de transmission de nos exploitations.

La FNPL entend présenter son plaidoyer à son réseau d’éleveur, « pour qu’ils se l’approprient », mais aussi auprès des élus régionaux et nationaux. Son contenu sera décliné en actions de communication auprès du grand public.