Accéder au contenu principal
Revue des réseaux

Ensileuse, autochargeuse ou enrubanneuse : à chacun sa récolte d’herbe


TNC le 09/05/2022 à 14:04

(©GettyImages)

Si le manque de pluie inquiète pour les récents semis, il a au moins permis de récolter l'herbe sans tracas. Et pour l'ensilage : entre autochargeuse et ensileuse, les avis sont partagés.

L’ absence de pluie inquiète beaucoup du côté des cultures. Mais la météo a tout de même permis de sortir les faucheuses la semaine passée, et ça continue cette semaine. Bon nombre d’éleveurs peuvent récolter l’herbe sans se soucier de précipitations éventuelles. Ils partagent leurs photos et vidéos sur les réseaux sociaux :

Chez Quentin en Haute-Marne, c’était enrubannage ce week-end :

Dans l’Allier, Fred s’étonne que les ray-grass n’aient pas encore épié :

Chez Olivier en Bretagne en revanche, ça manque d’herbe (mais pas de poussière…) :

De bon matin ce lundi, Sébastien dans le Rhône attaque sa première coupe d’herbe :

Pas de répit le 8 mai pour Maël en Vendée qui démarre les foins :

Même chose chez Philippe en Loire-Atlantique qui mise sur le 100 % herbe avec l’arrêt du maïs ensilage :

Pour l’ensilage d’herbe : ensileuse VS enrubanneuse

Beaucoup ont opté pour des fauches plus précoces, en passant par l’ensilage d’herbe. Et on a là, deux camps : ceux qui récoltent à l’autochargeuse, et ceux qui utilisent une ensileuse. Sur la page Facebook des producteurs de lait, Jérôme mettait en avant la première méthode : « Avec l’autochargeuse, c’est moins de personnel, une logistique simplifiée, un coût maîtrisé, un travail de qualité avec une coupe courte et un bon débit de chantier. »

D’autres répondent : « Tu n’auras jamais la qualité de coupe d’une ensileuse », ou encore : « Au désilage, c’est compliqué. Il faut une fraise car au grappin c’est la misère. » Pour certains, il reste des améliorations à apporter aux machines : « Ce qu’il manque dans une autochargeuse, c’est un détecteur de métaux »