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Maïs ensilage 2021

Encore beaucoup d’élevages confrontés à des teneurs en mycotoxines élevées


TNC le 04/05/2022 à 12:04
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La région Est est la plus touchée par la Déoxynivalénol (DON). Pour la Zéaralénone, c’est la région Nord qui est la plus concernée, bien que restant largement en dessous du repère zootechnique haut de 300 ppb. (©Observatoire des mycotoxines)

Cette année encore, les 151 analyses réalisées dans 8 régions françaises montrent qu'un quart des élevages font face à des teneurs élevées de mycotoxines DON.

« Dans tous les départements, on observe une légère augmentation (9 %) des teneurs en DON. À l’inverse, une baisse des teneurs en NIV et ZEA (- 35 % et – 25 % respectivement), est mesurée avec des valeurs qui restent en-dessous des repères zootechniques. » Ce sont les conclusions de l’observatoire mycotoxines des maïs fourrages 2021.

Cartes détaillées accessibles sur : L’observatoire des mycotoxines

« Dans notre échantillon, il ressort une tendance à avoir davantage de mycotoxines dans les parcelles où la présence de foreurs est signalée », relèvent les experts qui rappellent les différents leviers agronomiques à actionner pour limiter le développement des champignons sur maïs :

  • Favoriser les rotations culturales (éviter maïs/maïs) et le labour (enfouissement des résidus),
  • Adapter la précocité des hybrides en fonction de la zone pédoclimatique,
  • Éviter les dates de récoltes trop tardives dans les régions où le climat humide peut favoriser le développement des fusarioses,
  • Limiter la présence d’insectes foreurs en utilisant différentes méthodes (chimique, biocontrôle…) si des dégâts ont été observés les années précédentes.