Ambitions européennes pour la Simmental
Alimentation et fourrages le 13/09/2017 à 12:25
Rustique et mixte, la Simmental est présente dans beaucoup de pays européens et continue son développement en France. Ca valait bien une petite place au Space !
Après un dernier spécial en 2009, 2017 signe le retour de la Simmental au salon breton. Elles seront 40 sur le ring, venues de France, d’Allemagne et d’Autriche. Parmi elles, Johanna sur laquelle veille Fabien Lebrun.
Futur éleveur avec ses parents à Pluherlin, dans le sud du Morbihan, le jeune homme n’est pas peu fier d’avoir une vache sélectionnée pour le Space. « Une fois sur le ring, on fera tout pour être les meilleurs, sourit-il. Mais pour l’instant, c’est la bonne ambiance entre éleveurs. On s’occupe tous ensemble de toutes les vaches ». Mais de reconnaître : « Je suis moins stressé maintenant que ma vache est bien arrivée et qu’elle s’est bien adaptée à ces nouvelles conditions ».
Mais comment des Simmentals se sont-elles retrouvées parmi les Holsteins et Normandes de l’élevage breton. « J’ai découvert cette race par un copain d’école qui en avait chez lui, explique Fabien Lebrun. J’en ai parlé à mes parents. On avait déjà des Holsteins et des Normandes mais on cherchait à améliorer les taux et à réduire les problèmes de reproduction. En plus, on manquait de renouvellement ».
Après un test avec deux vaches achetées en 2011, c’est au Space que la famille Lebrun fera connaissance avec un éleveur du Maine-et-Loire qui cherchait à vendre son troupeau. En 2012, 24 vaches et 24 génisses sont arrivées à Pluherlin. Bien en place dans un troupeau à trois couleurs, Johanna est ses comparses sont à 7.000 kg de moyenne. « C’est sur les taux qu’elles font la différence, apprécie le futur éleveur. En n’ayant que la moitié du troupeau en Simmentals, on gagne 40 euros de plus par rapport au prix de base grâce aux taux. On valorise aussi mieux les veaux et les réformes, qui partent en moyenne à 1.400 euros ».