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Dossier : Zones de non traitement

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Produits phytosanitaires

Les bandes non cultivées pourraient générer des revenus, selon E. Macron


AFP le 22/02/2020 à 17:Feb
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(©Fotolia)

Les bandes de terres agricoles non cultivées en raison des interdictions d'épandage de produits phytosanitaires pourraient à l'avenir générer des revenus aux agriculteurs, a suggéré samedi le président Emmanuel Macron lors de sa visite du Salon de l'agriculture à Paris.

« On va voir comment valoriser ces bandes avec des services environnementaux, des trucs (…) qui vous permettent d’avoir des revenus », a-t-il dit à un agriculteur et brasseur du Vexin qui l’interpellait sur le sujet des zones de non-traitement (ZNT) imposées par décret depuis le 1er janvier pour protéger les riverains des produits chimiques. « Ces ZNT vont jouer à l’encontre des agriculteurs français et moi qui viens de m’installer, je n’avais pas prévu 5 ou 10 mètres, et ça va être très compliqué », a dit le jeune homme au président durant sa visite du salon.

Au cours de la conversation, Emmanuel Macron l’a assuré que les agriculteurs seraient « accompagnés ». Le gouvernement a en effet annoncé vendredi le déblocage d’une enveloppe de 25 millions d’euros pour compenser les pertes de revenus sur les terres qui ne pourront pas être exploitées.

Emmanuel Macron, qui a été interpellé à de nombreuses reprises sur le sujet le long de son périple, s’est aussi engagé à assurer une « sécurité juridique » aux agriculteurs pour que les prochains semis puissent se faire « dans un cadre apaisé ».

Un arrêté et décret publié à la toute fin décembre par le gouvernement impose depuis le 1er janvier des distances minimales de pulvérisation des produits phytosanitaires recommandées par l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses): cinq mètres des habitations pour les cultures dites basses comme les légumes et céréales, dix mètres pour les cultures hautes, fruitiers ou vignes, et 20 mètres pour les produits «les plus dangereux», qui ne représentent toutefois qu’environ 0,3% des substances actives utilisées.

Lire aussi : Face au « flou artistique », 62 % des agris ne comptent pas appliquer les ZNT

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