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fiche Question sur 04.03.Q14 : Au gui l’an neuf
547.67 KO
Le gui – qui garde son aura mystérieuse – peut être détruit manuellement avec ou sans serpe d’or. Il est aussi possible, pendant cette opération, de chanter en celte, comme les druides d’autrefois : « O ghel an heu », signifiant « que le blé se lève ». Au Moyen Âge, cette chanson est devenue « Au gui l’an neuf » dans la bouche des enfants réclamant l’aumône. Aujourd’hui, il est facile d’observer le gui poursuivre son action invasive et pénalisante sur les arbres de nos campagnes. Cependant, les chasseurs y trouveraient satisfaction et « seuls ont quelques raisons de s’opposer à sa destruction, parce qu’ils sont sûrs de voir en hiver une multitude de grives accourir pour manger les baies blanches que produit cette plante « .
fiche Question sur 03.01.Q08 : Diversité des productions de volailles de chair en France
539.18 KO
La volaille est la première viande produite et consommée dans le monde, et la première viande consommée en France depuis 2024.
La production française est marquée par une grande diversité d’espèces en élevage, alors que ses concurrents européens se limitent en général au poulet et à la dinde. La production française couvre aussi un large choix de modes de production et de produits. Cependant la part du poulet dans la production française augmente régulièrement et atteint 75 % en 2023.
Concernant le poulet, la demande de produits de plus en plus découpés et transformés est actuellement servie par l’importation en provenance de concurrents intracommunautaires, même si les filières de production de poulets standards lourds se développent pour prendre leur part de cette demande croissante.
Par ailleurs un nouveau standard européen, créé à l’initiative d’ONG défendant une meilleure prise en compte du bien-être animal se développe peu à peu.
Les filières sous signes de qualité sont plutôt en régression sur les dernières années ; elles répondent surtout à la demande de volailles en carcasses entières.
La production en Agriculture Biologique reste pour l’instant minoritaire (1 à 2 %).
fiche Question sur 07.10.Q01 : Les agricultures urbaines, quelle définition ?
657.84 KO
L’agriculture urbaine regroupe un grand nombre de formes, de productions, d’acteurs et de lieux. Elle est multifonctionnelle, rendant de nombreux services aux citadins, non seulement alimentaires, mais aussi sociaux et environnementaux.
L’agriculture urbaine est en pleine expansion, tant sous la forme des jardins partagés, de nouvelles startup ou de réinstallation de maraîchages.
fiche Question sur 01.08.Q10 « Permaculture et agriculture de conservation des sols »
313.14 KO
Tant pour la permaculture que pour l’agriculture de conservation des sols (ACS), il n’existe pas de
modèles clé en main. Il faut avoir une âme d’expérimentateur pour réussir.
Ces systèmes doivent être adaptés au contexte pédoclimatique propre à chaque exploitation ainsi qu’aux
objectifs fixés par agriculteur. Le contrôle des adventices est, pour ces deux systèmes, indispensable à la
réussite.
La permaculture est très exigeante en main d’œuvre.
L’agriculture de conservation des sols nécessite des investissements spécifiques.
fiche Question sur 03.09.Q06 : Comment aborder la gestion des maladies partagées avec la faune sauvage ?
474.02 KO
Une maladie dans une population sauvage ne se gère pas comme une maladie en élevage. La connaissance des populations sauvages, sur les plans sanitaire et populationnel, est un prérequis pour aborder les enjeux sanitaires liés à l’interface sauvage-domestique. Cette interface doit être à chaque fois caractérisée pour évaluer le risque de transmission inter-espèce. Toute situation sanitaire impliquant faune sauvage et faune domestique doit être considérée au cas par cas : aucune situation ne ressemble vraiment à une autre. En outre, le temps de résolution de telles situations est long (souvent de l’ordre d’une dizaine d’années) et les mesures de lutte peuvent évoluer en fonction des nouvelles connaissances acquises sur le terrain. La gestion adaptative est le maître-mot en la matière. La surveillance est au cœur de la problématique de ces maladies partagées entre faune sauvage et élevages. Elle intervient tout au long du processus de résolution. La mobilisation de spécialistes de terrain est cruciale pour parvenir à récolter les données de surveillance. Beaucoup de recherches sont encore à mobiliser pour étudier les populations sauvages et pour modéliser l’évolution de ces maladies partagées entre animaux sauvages et animaux d’élevage. Science, analyse de risque et gestion sont inséparables pour aborder cette complexité. Comportement des agents pathogènes dans la faune sauvage, chez les animaux domestiques, dans l’environnement, risques de transmission aux humains d’agents zoonotiques, ces composantes prises dans leur ensemble présentent une dimension One Health importante, qui suppose de mobiliser une expertise multidisciplinaire (associant aussi les sciences humaines et sociales aux sciences biologiques), une gestion interministérielle et des dialogues avec et entre les différentes parties prenantes.
Une maladie dans une population sauvage ne se gère pas comme une maladie en élevage. La connaissance des populations sauvages, sur les plans sanitaire et populationnel, est un prérequis pour
aborder les enjeux sanitaires liés à l’interface sauvage-domestique. Cette interface doit être à chaque fois caractérisée pour évaluer le risque de transmission inter-espèce.
Toute situation sanitaire impliquant faune sauvage et faune domestique doit être considérée au cas par cas : aucune situation ne ressemble vraiment à une autre. En outre, le temps de résolution de telles situations est long (souvent de l’ordre d’une dizaine d’années) et les mesures de lutte peuvent évoluer en fonction des nouvelles connaissances acquises sur le terrain. La gestion adaptative est le maître-mot en la matière.
La surveillance est au cœur de la problématique de ces maladies partagées entre faune sauvage et élevages. Elle intervient tout au long du processus de résolution. La mobilisation de spécialistes de terrain est cruciale pour parvenir à récolter les données de surveillance.
Beaucoup de recherches sont encore à mobiliser pour étudier les populations sauvages et pour modéliser l’évolution de ces maladies partagées entre animaux sauvages et animaux d’élevage. Science, analyse de risque et gestion sont inséparables pour aborder cette complexité.
Comportement des agents pathogènes dans la faune sauvage, chez les animaux domestiques, dans l’environnement, risques de transmission aux humains d’agents zoonotiques, ces composantes prises dans leur ensemble présentent une dimension One Health importante, qui suppose de mobiliser une expertise multidisciplinaire (associant aussi les sciences humaines et sociales aux sciences biologiques), une gestion interministérielle et des dialogues avec et entre les différentes parties prenantes.
fiche Question sur 10.02.Q17 « Productions agricoles : la diversification est en marche »
797.72 KO
Les difficultés que connaissent bien des agriculteurs français aujourd'hui les incitent fortement à rechercher des voies nouvelles de nature à améliorer un revenu défaillant. La multiplicité des exemples montre à la fois la capacité des chefs d'exploitations à se lancer dans cette recherche, et la chance qu'ils ont de bénéficier d'un territoire où de multiples productions sont envisageables. Ces évolutions ne conduiront sans doute pas toutes à de grands succès, mais nombre d'entre elles réussiront à repositionner les systèmes de production sur des bases saines pour préparer l'avenir.
Les difficultés que connaissent bien des agriculteurs français aujourd’hui les incitent fortement à rechercher des voies nouvelles de nature à améliorer un revenu défaillant.
La multiplicité des exemples montre à la fois la capacité des chefs d’exploitations à se lancer dans cette recherche, et la chance qu’ils ont de bénéficier d’un territoire où de multiples productions sont envisageables.
Ces évolutions ne conduiront sans doute pas toutes à de grands succès, mais nombre d’entre elles réussiront à repositionner les systèmes de production sur des bases saines pour préparer l’avenir.
fiche Question sur 12.10.Q04 « Le Brexit et ses conséquences pour l’agroalimentaire : une nécessaire vigilance »
332.48 KO
L’utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l’on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d’un risque à moyen ou long terme.
fiche Question sur 09.01.Q04 « Qu’est-ce qu’une LMR ? »
414.32 KO
L’utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l’on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d’un risque à moyen ou long terme.
fiche Question sur 03.03.Q02 « L’identification et la traçabilité chez les équidés »
601.28 KO
Tout équidé présent sur le territoire français doit être identifié. Cette identification comporte la pose d’un transpondeur électronique dans l’encolure, un relevé des caractéristiques physiques, l’attribution d’un numéro SIRE unique, l’enregistrement dans la base nationale SIRE et enfin l’établissement d’un document d’identification et d’une carte d’immatriculation.
Des opérations complémentaires assurent la traçabilité zootechnique (suivi des généalogies et des performances) et sanitaire (enregistrement des propriétaires, des lieux de détention, des vaccinations et de l’exclusion ou non de la consommation bouchère) des équidés.