Vins de volcan, vendanges tardives, Cité du Vin…

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Chapoutier s’offre l’embouteillage Perrier

« On se paie le luxe de s’offrir une Perrier. » Le vigneron et négociant Michel Chapoutier inaugure vendredi sa nouvelle ligne d’embouteillage dans son chai de Mercurol dans la Drôme, commune limitrophe de Tain-L’Hermitage où il a ses vignes historiques.

Cet investissement de 1,8 million d’euros est réalisé dans le cadre du plan de relance régional, avec une aide de 600 000 euros à la clef. Et le vigneron a choisi d’investir dans la Région en commandant au réputé groupe ardéchois Perrier Bottling Machines, qui compte LVMH ou le numéro un mondial des spiritueux Diageo parmi ses clients, une nouvelle ligne d’une capacité de 7.000 bouteilles à l’heure.

« On n’a pas voulu aller au-delà. Toutes nos sélections parcellaires passeront par cette chaîne et d’un point de vue qualitatif, il ne faut pas que celle-ci tourne trop vite », explique Michel Chapoutier. Le groupe familial, qui produit 12 millions de bouteilles par an, possède une autre ligne d’embouteillage et une d’étiquetage.

Outre ses vignes drômoises, la Maison Chapoutier a des domaines dans le Gard, les Pyrénées-Orientales, le Var, en Bourgogne et en Alsace, ainsi qu’en Espagne, au Portugal, en Allemagne et en Australie.

Comment reconnaître un vin de volcan ?

Une robe rouge rubis tirant sur le jaune, des notes poivrées, de la salinité, de la rondeur. C’est la conclusion d’une dégustation à l’aveugle réalisée dans le cadre d’une étude de l’association Vinora, qui fédère des vignerons auvergnats et avait organisé fin janvier 2020, à Clermont-Ferrand, le premier salon international des vins volcaniques. Lancée dans la foulée, cette étude conduite par des experts français, canadiens et américains, visait à déterminer l’influence des sols basaltiques sur le vin.

Au final, huit parcelles de gamay d’Auvergne (quatre basaltiques et quatre argilo-calcaires), testées à la fois chimiquement et en analyse sensorielle, ont montré la migration d’éléments chimiques caractéristiques, indique l’association pour laquelle « le cahier des charges du futur label « Vin volcanique » commence donc à se préciser ». La récolte 2021 fera l’objet d’une nouvelle étude, élargie à d’autres typicités de terroirs volcaniques (pépérites, pierres ponces…), avec des micro-vinifications étalonnées.

Vendanges tardives en Alsace

Les vendanges en Alsace vont commencer le 13 septembre pour le crémant et le 20 pour les autres vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC) dits tranquilles, selon les dates approuvées mardi à l’assemblée générale de l’Association des viticulteurs d’Alsace (AVA) à Colmar. Après un été très pluvieux propice au développement de maladies sur le raisin et donc de mauvais augure pour la récolte, ces dates de vendanges sont tardives par rapport aux années précédentes, puisque pour les vins tranquilles, les vendanges avaient été lancées début septembre en 2020 et 2019 et fin août les deux années précédentes.

Les étrangers reviennent à la Cité du Vin

Les étrangers ont été « très clairement de retour » cet été à la Cité du Vin de Bordeaux, même si leur nombre est loin d’égaler celui de 2019, avant la pandémie, indique cet établissement dédié au vin, à son histoire et son actualité. Les « touristes étrangers sont très clairement de retour (+ 57 % par rapport à 2020) même si toujours en fort déficit par rapport à 2019 (- 58 %) », indique un communiqué.

« Cet été a été principalement marqué par la venue des visiteurs belges, espagnols, allemands, néerlandais, suisses et italiens. Seuls les Britanniques sont en baisse par rapport à 2020 », précise le musée. La fréquentation globale sur juillet et août a crû de 13 % sur un an mais a baissé de – 10% par rapport à 2019, avec des Français autant présents qu’en 2020 et plus nombreux de 44 % qu’en 2019.