Un outil industriel modernisé pour Secobra Recherches

Début avril, Secobra Recherches a inauguré son nouvel outil industriel de triage et de conditionnement des semences sur le site historique de Bois-Henry, à Maule (Yvelines).

Secobra Recherches avait réuni clients et fournisseurs le 4 avril dernier pour inaugurer son outil industriel de Maule totalement repensé. L’investissement se chiffre à près de 5 millions d’euros.

12 espèces travaillées désormais

« La nouvelle usine comprend désormais une zone de réception plus performante et surtout 4 chaînes de triage : la première est dédiée aux céréales, alors que la seconde, nouvelle, est davantage adaptée aux graines fragiles générées par l’acquisition de Sem-Partners début 2021 ; la troisième et la quatrième chaîne sont, elles, pensées pour les volumes plus réduits occasionnés par les lots de semences de jeunes générations (G2, G1 et de prédépôt) », explique l’entreprise semencière.

« Dédié aux céréales, un trieur optoélectronique par couleur Cimbria SEA d’environ 6 t/h de capacité a été installé sur la première chaîne de triage. La seconde chaîne, pour les graines fragiles, peut atteindre un débit de 5 t/h. Ainsi, la nouvelle usine pourra garantir, sur un temps plus court, une qualité de tri optimale pour 12 espèces (contre 4 auparavant) et 130 variétés différentes, en fin d’été ou au printemps. Les capacités de stockage en cellules ont également été revues à la hausse, grâce à un nouveau bâtiment de 1 200 m². »

55 000 q de semences traitées/an

Autre changement : « un module de préparation à cinq cuves de bouillie alimentera une machine de traitement prévue pour 150 q/h. Le nouvel ensemble est prêt à fournir, sur la campagne 2023-2024, 38 000 quintaux (en big-bags ou en sacs), soit un gain de 25 % en volume par rapport au dispositif initial. À noter : l’installation dispose de circuits indépendants pour les lots traités ou non traités. »

Ainsi, l’outil industriel de Bois-Henry est désormais dimensionné pour travailler un volume annuel de 55 000 quintaux au global, dont 35 000 à l’automne. Avec cette capacité, Secobra Recherches envisage de proposer ses services à des tiers.