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Picasso et le vin, une expo enivrante à Bordeaux

Intitulée Picasso, l’effervescence des formes, une exposition temporaire grand public et inédite de La Cité du vin, à Bordeaux, explore le rôle et la place du vin et des alcools populaires dans l’œuvre de Pablo Picasso.

Elle montre une thématique présente toute au long de la vie de l’artiste, de ses premières peintures d’adolescent à la fin du XIXe siècle à ses derniers travaux, comme un Couple à la coupe de 1969, étreinte fusionnelle de laquelle émerge le « nectar de vie », et sur une grande variété de supports (peintures, dessins, céramiques…).

« Le vin est à la fois un plaisir et un symbole de la vie dans l’œuvre picassienne » et souvent « lesté de valeur religieuse », explique l’historien et critique d’art Stéphane Guégan, commissaire scientifique de cette exposition qui réunit plus de 80 œuvres, dont certaines de proches du maître (Juan Gris, Apollinaire, Braque).

Le toast, verre en main, « ce geste de haut en bas qui fait le lien entre le ciel des Dieux et la terre des Hommes » selon M. Guégan, revient sur des estampes de la Suite Vollard, avec Bacchus et le Minotaure qui festoient, ou encore sur un dessin de 1949 intitulé Staline, à ta santé réalisé pour les 68 ans du dictateur soviétique, quand Picasso était membre du Parti communiste.

Est également présentée la Bacchanale qui a servi à Mouton Rothschild pour l’étiquette de son millésime 1973, qui marquait l’accession du fameux château médocain au rang de Premier Grand Cru classé.

L’exposition « révèle la profusion des évocations symboliques ou formelles du vin et des alcools » dans une carrière « où se mêlent ivresse de la vie, ivresse des sens et ivresse des formes », commente Marion Eybert, responsable muséographique de la Cité du Vin.

Des supports périphériques aux œuvres -reproductions photographiques, repères chronologiques, archives audiovisuelles, collections d’affiches ou de bouteilles d’époque- agrémentent le parcours, offrant une respiration visuelle et parfois décalée au visiteur.

Tony Parker investit dans le champagne 

Après l’acteur Leonardo Di Caprio et la maison Telmont en février ou le rappeur Jay-Z avec la marque Armand de Brignac (produite par Cattier) en 2014, le monde du champagne continue d’attirer les personnalités.

Cette fois, c’est l’ancien basketteur vedette français Tony Parker, retiré des parquets de NBA depuis trois ans, qui s’associe avec l’entrepreneur lyonnais Michel Reybier dans les champagnes de la Maison Jeeper, propriété de ce dernier.

« Nous partageons avec Tony une passion commune pour le sport mais aussi pour le vin. Notre engagement commun au sein des domaines viticoles va nous permettre d’accélérer leur développement, notamment à l’international », a expliqué à l’AFP Michel Reybier, qui ambitionne à terme d’atteindre les 400 000 cols commercialisés par an.

Créée en 1949, la marque Jeeper tire son nom d’un véhicule, la Jeep Willys, que son fondateur utilisait pour arpenter son vignoble. Distribués partout en France et à l’international, ses champagnes sont élaborés dans la commune de Faverolles-et-Coëmy (Marne), à l’ouest de Reims.

Outre les champagnes Jeeper, l’ancien meneur des Spurs de San Antonio a investi en Provence, dans le domaine de La Mascaronne, appartenant également à l’entrepreneur lyonnais.

Mieux désherber en Gironde

La Chambre d’agriculture de la Gironde propose le 21 avril à des vignerons de l’Entre-Deux-Mers, vaste région viticole du Bordelais située en Garonne et Dordogne, de découvrir différents matériels de désherbage mécanique et de tonte lors d’un rendez-vous « La vie sans herbi ! ».

« Il s’agit d’une manifestation visant à exposer aux viticulteurs, qu’ils soient en conventionnel ou en bio, des solutions de remplacement à l’utilisation des intrants chimiques, pour lesquels la réglementation est de plus de plus encadrée », explique à l’AFP Joël Ortiz, conseiller viticole à la chambre d’agriculture.

Entre 100 et 300 viticulteurs sont attendus pour ce rendez-vous organisé deux ou trois fois l’an en présence de constructeurs de matériels, qui font des démonstrations en conditions de travail.

Pessac-Léognan accueille le public

Les châteaux de l’appellation Pessac-Léognan, au sud de Bordeaux, organisent un week-end de portes ouvertes les 11 et 12 juin, avec au programme des visites de propriétés, des dégustations, des balades dans les parcs des châteaux et des animations.

Quelque 27 domaines accueilleront du public, dont certains, comme les châteaux de Rouillac, Olivier, La Louvière, Carbonnieux, organiseront des « déjeuners champêtres » le samedi 11 juin (40 euros par personne).