Semences de betteraves

SESVanderHave investit 15 M€ dans un centre de recherche en Belgique


Grandes cultures le 22/10/2015 à 17:20

SESVanderHave, filiale du groupe Florimond Desprez, présente son nouveau centre de recherche en construction sur le site Feed Food Health en Belgique. Ce complexe accueillera dès 2016 jusqu’à 50 scientifiques.

, a entamé le chantier de son nouveau centre de recherche le 22 septembre. Il s’agit de la première entreprise à construire sur le site Feed Food Health à Tirlemont en Belgique. Avec ce nouveau complexe, le semencier vise à accroître « sa capacité et la qualité de ses recherches ». Rob van Tetering, Ceo, explique « tester, chaque année, des milliers de plantes pour plus de 50 pays. Nos installations doivent s’adapter. Nos infrastructures doivent plus que doubler si nous voulons continuer, dans les années à venir, à mener des recherches de qualité ».

Deux des plus grands départements de recherche du semencier s’installeront sur ce complexe de deux hectares dès 2016 : le département sélection et le laboratoire de phytopathologie. « Dans les deux cas, la productivité pourra tripler et plus nous pouvons mener de recherches, plus le résultat auquel nous arriverons sera de qualité ! », se réjouit Rob van Tetering.

SESVanderHave investit plus de 15 millions d’euros dans ce centre. Les nouvelles technologies représentent une grande partie de l’investissement : automatisation, nouvelle chambre de culture… L’aspect écologique du projet a été réfléchi. 8 millions de litres d’eau de pluie seront récupérés et utilisés pour arroser les plantes. Rob van Tetering ajoute : « Les lampes Led que nous utiliserons seront jusqu’à 4 fois plus économiques que les lampes existantes. »

« Grâce à ce projet, nous pourrons plus rapidement mettre sur le marché des variétés améliorées, qui présentent une meilleure productivité, une meilleure résistance aux maladies et nécessitant moins de produits phytopharmaceutiques. Voilà qui démontre que SESVanderHave croit en l’avenir de la betterave sucrière, y compris après la fin des quotas fixée en 2017 », conclut Rob van Tetering.