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Champagne

Dopé par l’export, Lanson-BCC double son bénéfice net au 1er semestre 2022


AFP le 06/09/2022 à 10:19

Le bénéfice net du groupe de champagne Lanson-BCC a plus que doublé au premier semestre 2022, atteignant 10,09 millions d'euros grâce aux exportations et à des prix en hausse, confirmant l'excellente reprise d'un secteur très affecté par la pandémie de Covid-19.

Sur un marché du champagne en fort rebond depuis quelques mois, « les maisons du groupe enregistrent une dynamique positive, principalement à l’exportation », a annoncé le groupe Lanson-BCC , cinquième producteur en 2021 selon le Comité Champagne, lundi dans un communiqué. Les ventes de Lanson-BCC, qui rassemble huit maisons productrices de vins de Champagne (Lanson, Chanoine Frères, Boizel…), s’élèvent à 115 millions d’euros au 30 juin 2022, en progression de 16 % comparé au premier semestre de l’année 2021.

La part de son chiffre d’affaires à l’export grimpe à 62,9 %, contre 57,9 % l’an dernier, porté par l’Europe (Allemagne, Italie, Suisse…), le Royaume-Uni, les États-Unis et le Japon, selon Lanson-BCC. Le résultat opérationnel du groupe champenois s’établit à 15,08 millions d’euros, en hausse de 76 %. « Cette évolution tient principalement à la croissance des prix moyens de vente », le groupe se positionnant de plus en plus sur le haut de gamme.

La preuve du « fort attachement des consommateurs » au champagne

« Dans un contexte de volatilité économique et d’incertitudes géopolitiques, le Champagne enregistre un premier semestre 2022 en progression, confirmant le retour à la consommation post-crise sanitaire et démontrant le fort attachement des consommateurs du monde entier » au champagne, félicite Lanson-BCC. Il prévoit par ailleurs que la « très belle vendange 2022 en cours, abondante et qualitative, devrait permettre des développements en volume à moyen terme ».

« En raison de la saisonnalité traditionnelle des ventes de Champagne, les résultats du premier semestre 2022 ne peuvent être extrapolés à l’ensemble de l’exercice », précise le groupe champenois, rappelant « qu’environ un tiers des ventes sont réalisées au cours du premier semestre, lequel supporte la moitié des charges fixes ».

« Toutefois, cette proportion pourrait ne pas se vérifier cette année en raison des tensions internationales, de la persistance des incertitudes économiques mondiales et de l’impossibilité de développer fortement les volumes à court terme », souligne la société, qui ne publie donc pas de prévisions pour l’ensemble de l’exercice.