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Viticulture

Dijon proposée par la France pour accueillir l’« ONU du vin »


AFP le 12/07/2021 à 17:36
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Le gouvernement français a retenu la ville de Dijon pour accueillir l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), choix qui doit encore être ratifié en octobre par les Etats membres, a-t-on appris lundi auprès de l'OIV et de la municipalité.

« Le ministère de l’Agriculture français vient d’annoncer son choix: la ville de Dijon a été proposée aux Etats membres de l’OIV pour accueillir le futur siège », a annoncé sur Twitter l’OIV.

La capitale bourguignonne était en concurrence avec Bordeaux et Reims pour héberger le site de l’institution à compétences scientifiques et techniques, considérée comme l’« ONU du vin », qui est actuellement basée à Paris et se trouve à l’étroit dans son siège du VIIIe arrondissement.

Le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, s’est réjoui de « cette grande ambition » pour sa ville, qui a « su créer une mobilisation collective (…) et a su rassembler le monde du vin et le monde universitaire ».

« Nous avons proposé un site exceptionnel à 200 m de la Cité internationale de la gastronomie et du vin », qui doit être inaugurée en avril, a fait valoir M. Rebsamen.

A Bordeaux, le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) Bernard Farges s’est déclaré « forcément déçu ». « Quand on participe à un match, c’est pour le gagner, là on a perdu », a-t-il réagi sans vouloir s’étendre sur un sujet qui a fait grincer des dents dans le Bordelais où beaucoup pensent que le match était peut-être joué d’avance.

L’OIV est composée de 48 Etats membres et assure disposer d’un réseau de plus de 1 000 experts dans le secteur vitivinicole.

C’est l’hôtel d’Esterno, un hôtel particulier dijonnais du XVIIe siècle, qui a été proposé pour héberger le futur siège bourguignon.

« L’assemblée générale de l’OIV se tiendra à Dijon pour valider définitivement le processus fin octobre », a précisé le maire de Dijon, ajoutant qu’il restait « quelques pays à convaincre », dont la Russie.

L’OIV a rappelé sur Twitter qu’« une décision des 48 pays membres par unanimité est requise ».