Accéder au contenu principal
Agreste

Cultures de printemps : des surfaces en recul pour cette campagne 2021


TNC le 16/04/2021 à 14:25
fiches_Semis_printemps_semoir_drone_terre_rtk_gps_-_Credit_photo___PierrotRoland

Selon les dernières estimations d'Agreste au 1er avril 2021, les surfaces sont en recul pour les cultures de printemps cette campagne. Parmi elles, les orges de printemps enregistrent une baisse de 34 % par rapport à l'an dernier et « les betteraves sucrières ont perdu près de 100 000 ha depuis la suppression des quotas en 2017 ».

Service statistique du ministère de l’agriculture, Agreste a révisé ses estimations de surfaces des grandes cultures au 1er avril 2021. Pour les orges, les surfaces enregistrent une baisse de 12,1 % sur un an. En cause : « le fort recul des orges de printemps (-34,1 %) et le faible redressement des orges d’hiver. Lors de la campagne précédente, les difficultés d’implantation des cultures d’hiver avaient favorisé cette culture, phénomène qui ne s’est pas renouvelé cette année », explique Agreste.

Les nouvelles sont plus positives pour le blé tendre : « la sole est en hausse de 14,6 % sur un an à 4,9 millions d’hectares, grâce à des conditions de semis plus favorables qu’en 2019. Par rapport à la moyenne quinquennale 2016-2020, les surfaces sont quasiment stables (+ 0,8 %) ». La sole de blé dur augmente aussi par rapport à l’an passé : + 6,2 % sur un an pour atteindre 267 milliers d’ha. Par contre, la baisse est de « 17,2 % par rapport à la moyenne quinquennale ».

Betteraves, baisse des surfaces pour la 3e année consécutive

Du côté des betteraves sucrières, « les surfaces reculent, de nouveau, de 5,9 % sur un an à 396 milliers d’hectares et de 11,8 % par rapport à la moyenne 2016-2020. Depuis la suppression des quotas en 2017, elles ont perdu près de 100 000 ha ».

De plus, « ces estimations ont été réalisées sur la base de données arrêtées au 1er avril, avant l’épisode de gel qui pourrait avoir des conséquences importantes sur les surfaces de betteraves », précise le service statistique du ministère de l’agriculture.

Les voyants sont également au rouge pour les pommes de terre de conservation et demi-saison, qui ont été bousculées par la Covid-19 et la fermeture de certains débouchés en 2020. Elles voient leurs surfaces diminuer « pour la première fois depuis 2015 : – 6,7 % sur un an et + 1,9 % par rapport à la moyenne 2016-2020 ». Les implantations 2021 atteignent 148 milliers d’hectares. 

Pour les protéagineux, la sole est estimée à 319 milliers d’hectares soit + 3,2 % sur un an et + 12,2 % comparée à la moyenne quinquennale. 

Colza : sous les 1 million d’hectares

Agreste a également révisé ses données pour la sole de colza, qui est à son plus bas niveau depuis 1997 avec 990 milliers d’hectares cette campagne. Cela représente une baisse de 11 % sur un an et de 27 % par rapport à la moyenne 2016-2020.