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État des nappes d'eau

50 % des nappes phréatiques affichent un niveau modérément bas à très bas


TNC le 19/03/2019 à 15:30
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La situation générale des nappes au 1er mars 2019 traduit une période de recharge hivernale déjà bien entamée mais encore peu active. En Alsace, en vallées de la Saône et du Rhône ainsi que sur le pourtour méditerranéen, le déficit pluviométrique se fait ressentir avec des niveaux stables ou en baisse.

Selon le dernier état des nappes phréatiques réalisé par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) au 1er mars, il apparaît que leur niveau est hétérogène d’une région à l’autre : « 17 % des nappes affiche un niveau modérément haut à très haut mais la moitié d’entre elles (50 %) affiche un niveau modérément bas à très bas. Le tiers restant (32 %) se situe autour de la moyenne. »

Le BRGM estime que cette situation n’est pas satisfaisante puisque la recharge hivernale devrait être plus marquée à cette période de l’année, ce qui n’est pas le cas sur une grande partie du territoire.

« Parmi les nappes qui présentent les situations les plus favorables en cette période, avec des niveaux autour de la moyenne voire plus haut, on peut citer :

  • Les nappes de la région Corse dont les niveaux présentent une tendance générale à la hausse et restent au-dessus des moyennes mensuelles. Les épisodes pluvieux du début d’automne et de février ont induit une dynamique de recharge significative.
  • Les nappes du pourtour méditerranéen, dont la situation reste satisfaisante mais qui s’est dégradée par rapport au 1er janvier 2019. Les fortes pluies de début février 2019 n’ont pas permis de garantir une recharge significative : les niveaux sont stables ou en baisse mais se retrouvent autour de la moyenne.
  • Une grande partie des nappes d’Adour-Garonne, qui ont bénéficié d’une recharge significative durant l’automne et plus faible en début d’hiver et dont les niveaux sont globalement autour de la moyenne.

Plusieurs secteurs présentent des situations moins favorables, avec des niveaux moyens voire bas par rapport aux moyennes mensuelles, on peut citer par exemple :

  • Les nappes de la vallée amont du Rhône et de la Saône, dont les niveaux restent bas à très bas pour la saison. Le déficit pluviométrique de l’automne-hiver 2018-2019 n’a pas permis une recharge significative des nappes.
  • La nappe de la plaine d’Alsace, dont les niveaux, globalement stables ou toujours en baisse, restent bas. Au sud de Colmar, le secteur n’a pas encore bénéficié d’une recharge active et les niveaux deviennent très bas, situation peu satisfaisante pour la saison.

La nappe de la Beauce observe des tendances contrastées et des niveaux bas à très bas, la recharge ayant été tardive et peu marquée jusqu’à présent. »