Orge

Le manque de demande limite le rebond

Les cours de l'orge évoluent en ordre dispersé, mais restent sous pression face à une demande limitée et à une pression vendeuse.

Les prix de l’orge ont évolué en ordre dispersé selon les points de livraison cette semaine sur le physique français, avec un petit regain de fermeté sur le portuaire, mais des prix intérieurs qui peinent à se relancer. La demande du Moyen-Orient anime en effet de nouveau quelque peu les chargements nationaux et motive actuellement un resserrement de la décote du rendu Rouen face au blé Euronext. Un regain de compétitivité de l’orge dans les rations est en outre constaté sur la côte atlantique, mais dans le reste du pays, le blé fourrager et le maïs conservent la préférence des fabricants d’aliment du bétail.

Une pression vendeuse est par ailleurs rapportée dans la moitié nord de la France et freine ainsi un peu plus les tentatives de reprise des cours sur l’intérieur. Les qualités brassicoles retrouvent en revanche des débouchés vers le sud de l’Europe, dans des volumes cependant encore limités. La prochaine campagne ne suscite quant à elle encore que peu d’inquiétudes. FranceAgriMer a tout de même réduit de deux points ses notations d’orge d’hiver « bonne à très bonne », à 70 %, contre 66 % l’an dernier à la même période. Les notations d’orges de printemps restent en revanche stables, à 84 ù (73 % un an plus tôt).