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Blé tendre


Marché physique - Cours du 26/07/2024

Place - Qualité

Dernier cours

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Variation

Graphique

 

Rouen - Standard

26/07/2024 219.5 €/t

25/07/2024 223 €/t

-3.5 €/t

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Marché à terme 15 min différé

Analyse blé tendre - Hebdo

Une hausse restreinte par la concurrence russe

Le potentiel de production français continue de se réduire et motive une petite montée des prix, mais la concurrence russe limite le mouvement.

Les cours du blé ont enregistré un léger regain cette semaine sur le physique français et le marché à terme européen, sous l’impulsion d’une nouvelle montée de préoccupations concernant les récoltes d’Europe de l’Ouest. L’avancée des moissons dans l’Hexagone confirme en effet les très faibles rendements et laisse désormais présager d’une nouvelle coupe de l’estimation d’Agreste dans son prochain rapport mensuel.

Les chantiers sont en outre encore grandement ralentis par les averses régulières qui continuent de toucher le pays, avec 14 % seulement des chantiers terminés au 15 juillet dernier selon FranceAgriMer, contre 43 % en moyenne cinq ans. L’Association des coopératives allemandes (DRV) a de son côté réduit de 140 kt son estimation de récolte allemande de blé cette année, à 20,2 Mt, contre 21,5 Mt l’an dernier.

Des inquiétudes sont également à relever de part et d’autre de la frontière américano-canadienne, en raison d’une montée des températures et d’un manque de précipitations qui risquent de dégrader le potentiel des cultures de printemps. Les prix du blé ont par ailleurs profité de signaux positifs côté demande, avec notamment une montée des besoins sur l’intérieur, tant en qualité meunière que fourragère.

À l’international, les tenders du Gasc et de l’OAIC ont également animé le marché et se sont conclus par des achats de volumes conséquents, mais les origines mer Noire se sont à nouveau imposées sans difficulté face au blé français. Le blé russe continue d’ailleurs de gagner en compétitivité à l’international et limite, de fait, le potentiel haussier des cours internationaux. SovEcon a en outre encore relevé de 100 kt son estimation de récolte de blé russe 2024, à 84,2 Mt (92,8 Mt en 2023).

Analyse international

Le soja se relance après le retrait de Joe Biden

Une course à la présidence des États-Unis relancée et des conditions climatiques favorables moins favorables ont motivé une reprise des cours outre-Atlantique.

Les cours du soja ont retrouvé une petite dynamique haussière ces derniers jours à Chicago, après avoir évolué sur ses plus bas niveaux depuis près de quatre à la mi-juillet. Les opérateurs américains ont en effet salué le retrait de Joe Biden à la course à la présidence des États-Unis. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche est en effet désormais plus hypothétique et le risque d’une nouvelle guerre commerciale avec la Chine est par conséquent amoindri.

Les cours du maïs et du soja ont en outre retrouvé un peu de fermeté face à la montée des températures et à une raréfaction des pluies annoncées sur une partie de la Corn Belt, malgré des conditions de culture encore très prometteuses. Ce climat sec et chaud touche par ailleurs les blés de printemps américains et canadiens et motivent actuellement un raffermissement des prix de la céréale à paille outre-Atlantique.

Le marché gagne également en fermeté à mesure que les estimations de récolte en Europe de l’Ouest se réduisent. Les programmes d’exports américains restent de surcroît très dynamiques, avec encore 579 kt commercialisées lors de la semaine du 4 au 11 juillet dernier. La lourde concurrence russe limite cependant encore le potentiel de reprise, et ce d’autant plus que SovEcon a encore remonté de 100 kt son estimation de récolte du pays (84,2 Mt).

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