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Soutenez votre Graine d’agriculteur, et la préservation des ressources !


TNC le 15/08/2022 à 08:44
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Plus que 15 jours, jusqu'au 29 août précisément, pour liker sur le site www.demainjeseraipaysan.fr et les réseaux sociaux votre candidat favori, parmi les 10 finalistes de Graines d'agriculteurs 2022. Cette année, ce concours organisé par Terres Innovantes, le fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs, récompense les projets en lien avec les « défis environnementaux » auxquels l'agriculture doit faire face.

Il ne vous reste plus qu’une quinzaine de jours pour élire, sur  www.demainjeseraipaysan.fr et les réseaux sociaux, Facebook par exemple, votre Graine d’agriculteur préférée. Le jury de ce concours piloté par Terres Innovantes, le fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs, a sélectionné 10 finalistes. Clôturé le 29 août à minuit, ce vote du public comptera dans le choix final du ou des lauréats. Rappelons que la remise des prix a lieu aux Terres de Jim, qui se dérouleront cette année à Outarville dans le Loiret du 9 au 11 septembre. À la clé : une dotation de 3 000 € pour les meilleurs projets répondant aux « défis environnementaux de l’agriculture, notamment la préservation des ressources et le changement climatique ».

Quelle sera votre Graine d’agriculteur 2022 ?

Benoît Guilbert, 34 ans, dans le Pas-de-Calais ?

Le jeune agriculteur essaie également « d’accroître la biodiversité, via des partenariats avec des apiculteurs et l’implantation de bandes fleuries, d’arbres, de haies » sur ses 170 ha de SAU, où il pratique l’agriculture de conservation. Actuellement, il réduit au maximum le travail du sol, avec du semis direct et strip-till, implante de nombreux couverts végétaux, et allonge les rotations en introduisant de nouvelles cultures à côté du blé, orge, maïs, colza.

Partager mon expérience en ACS et agroécologie.

« Après cinq années d’installation, les résultats sont plutôt encourageants, se félicite-t-il. En travaillant moins le sol et en lui restituant de la biomasse grâce à la couverture végétale, j’augmente mon taux de matière organique de 0,1 % par an. Les sols sont plus portants, ils ont une meilleure infiltration et rétention en eau. » Benoît compte « mettre en place régulièrement de nouvelles techniques, sur la ferme familiale depuis trois générations, tout en partageant son expérience agroécologique et en ACS avec les agriculteurs et le grand public ». En particulier, il souhaite développer « le désherbage alternatif comme en agriculture biologique et le biocontrôle ».

Quentin Le Guillous, 32 ans, en Eure-et-Loir ?

Le jeune producteur, installé en hors cadre familial, est aussi en agriculture de conservation. Il cultive une multitude de cultures (blé, orge, luzerne, sorgho, pois…) sur 185 ha en semis direct sous couvert. Les cultures intermédiaires, en rotation toute l’année, « protègent les sols de l’érosion de la pluie et du vent », explique-t-il. Autour de ses haies, Quentin constate une amélioration de la biodiversité, avec davantage d’oiseaux et d’insectes, mais veut aller encore plus loin : il projette de planter 10 km de haies dans les 10 ans à venir. Quant à l’ACS, il va en faire encore plus avec des couverts toute l’année et du semis direct sur l’ensemble de la ferme.

Protéger les sols.

Cyrielle Deswarte, 30 ans, dans le Pas-de-Calais ?

Promouvoir la réflexion conduite sur la ferme.

Le but de la jeune femme, installée depuis moins d’un an sur la ferme, dans la famille depuis trois générations : « Devenir résiliente face aux à-coups climatiques que nous subissons ces dernières années. » En outre, elle cherche à limiter les traitements phytosanitaires via le désherbage mécanique. Puis à augmenter la biodiversité et sauvegarder la ressource en eau, avec l’implantation de haies et de bandes fleuries. D’ailleurs, une partie de ses 160 ha (blé, triticale, orge, maïs, féverole, luzerne, petits pois de conserve et betterave sucrière en AB depuis 2022) sont conduits en bio. Pour Cyrielle, le concours Graines d’agriculteurs est « un moyen de promouvoir la réflexion conduite sur l’exploitation, dont la diversification de l’assolement ».

Guillaume Ryickbosch, 39 ans, dans les Pyrénées-Atlantiques ?

La ferme est labellisée HVE (haute valeur environnementale) et fait de la vente directe. L’objectif du jeune exploitant : « préserver le patrimoine naturel pour le transmettre à ceux qui reprendront derrière moi. » À travers ce concours, il souhaite « montrer une image positive de l’agriculture et qu’il est possible de s’installer en agroécologie. » Sur ses 8 ha de système agroforestier, Guillaume voit en effet une augmentation de la population de carabes, « un bon indicateur de la vie du sol ».

Montrer qu’on peut s’installer en agroécologie.

Laurence Gauthier, 40 ans, dans la Vienne ?

Faire connaître notre travail pour préserver les ressources.

Jeune éleveuse depuis sept ans en agriculture bio (toutes les productions sont transformées et vendues à la ferme), elle voit divers avantages à ses 17 ha cultivés en agroforesterie :  « ombrage pour les animaux, stockage de carbone, amélioration de la biodiversité, de la qualité de l’eau et des paysages. » Un travail qu’elle entend étendre dans les années à venir, en parallèle de la récupération des eaux de pluie sur tous les bâtiments de l’exploitation. « Graines d’agriculteurs est une manière de partager ce qu’on fait avec le reste de la société, notamment en termes de préservation des ressources », explique-t-elle. 

Louise Devienne, 37 ans, dans le Nord ?

Sensibiliser à la préservation des écosystèmes.

Louise récupère les eaux de pluie de son bâtiment dans la mare, avec une éolienne de pompage pour l’oxygénation. Elle a planté 20 km de haies, emploie des engrais verts et pratique la rotation des cultures. Après sept ans d’efforts, elle constate que les insectes et oiseaux reviennent. La jeune agricultrice aimerait que son exploitation « devienne une vitrine pour les générations futures en accueillant davantage les écoles afin de les sensibiliser à la préservation des écosystèmes ». 

Alexis Chevallier, 39 ans, dans le Finistère ?

Un écosystème le plus complexe et résilient possible.

Éleveur bovin extensif et producteur de fruits depuis fin 2020, Alexis désire aussi « récupérer les eaux de pluie de ses bâtiments pour limiter les prélèvements dans les nappes souterraines ». « La préservation des ressources naturelles ne tient particulièrement à cœur, insiste-t-il. Mon objectif est de favoriser au maximum la biodiversité sur l’exploitation pour avoir un écosystème le plus complexe et résilient possible. »

Alexandre Cabral, 37 ans, dans la Somme ? 

Alexandre accueille également des jeunes sur sa ferme pédagogique pour les sensibiliser « aux valeurs environnementales ». Plus tard, il espère créer « un incubateur pour former d’autres jeunes agriculteurs ».

Éduquer aux valeurs environnementales.

Clémence Monvoisin, 31 ans, dans le Morbihan ?

Outre la plantation des haies avec Breizh Bocage, Clémence a instauré depuis son installation en mai 2020 des zones non fauchées pour favoriser la biodiversité. Elle a lancé un élevage de poule pour « enrichir le sol ». Issue avec mon conjoint du monde de l’éducation à l’environnement », elle a envie de « transmettre des informations et valeurs aux enfants et au grand public ». 

Transmettre des infos et des valeurs.

Paul Bulbeer, 29 ans, dans le Haut-Rhin ?

Être encore plus indépendant.

Pour les travaux liés aux engrais verts, Paul a fabriqué plusieurs outils lui-même et envisage de cultiver des prairies pour produire ses propres semences. Ceci, afin « d’être encore plus indépendant ». « Avec les engrais verts, en plus de limiter la dépendance aux intrants, on maintient l’humidité dans les sols, ce qui est intéressant avec les années de plus en plus sèches », détaille le jeune exploitant, qui a rejoint ses parents sur l’exploitation en 2016. S’il s’est inscrit au concours, c’est pour faire découvrir « sa façon de travailler pour préserver les ressources naturelles ». Ses autres projets : équiper un hangar de panneaux photovoltaïques et un système de récupération des eaux de pluies.