Accéder au contenu principal
« Nous paysans »

France Télévisions veut rapprocher les Français et l’agriculture


AFP le 17/12/2020 à 10:15
summer-2391348_1280

France Télévisions proposera l'an prochain « Nous paysans », une programmation spéciale prévue aux dates auxquelles le Salon de l'agriculture aurait dû se tenir (27 février-7 mars), avec pour ambition de rapprocher les Français de celles et ceux qui cultivent, élèvent et innovent.

« France Télévisions veut profiter de la fenêtre habituellement consacrée au Salon de l’agriculture pour apporter un regard sur l’agriculture au sens large, en s’appuyant sur son maillage exceptionnel, avec les réseaux de France 3 en région et de La 1ère en Outremer », a expliqué à l’AFP Yannick Letranchant, directeur des opérations spéciales de l’information et des antennes du groupe public.

« France Télévisions a un rôle à jouer : mettre en valeur l’agriculture de France, et nous voulons, pendant ces jours là, rendre encore plus visibles ses hommes et ses femmes, ses terroirs et ses histoires », a-t-il ajouté.

Et ce via une programmation qui alliera reportages, magazines, documentaires, sur les différentes antennes du groupe et sur le numérique, et qui couvrira plusieurs thèmes, des métiers et formations aux enjeux environnementaux (climat, biodiversité…) en passant par les procédés innovants, l’Europe, la transmission des exploitations et les débats autour de l’agriculture de demain.

D’autant, note France Télévisions, que plusieurs problématiques sont devenues plus familières au grand public en raison de la crise sanitaire.

« Nous sommes partis du constat que le premier confinement a réconcilié, s’il en était besoin, les Français avec leur agriculture : on a redécouvert à cette occasion les circuits courts et la problématique de la souveraineté alimentaire », fait notamment valoir M. Letranchant.

L’édition 2021 du Salon de l’agriculture, qui devait se tenir à Paris du 27 février au 7 mars, a été annulée en raison de l’épidémie de Covid-19, une décision prise en octobre par les organisateurs, qui veulent toutefois maintenir le concours général des produits agricoles et des débats publics.