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Application

Face au manque de vétos, CocoVeto propose la télémédecine vétérinaire


TNC le 28/03/2023 à 08:06

Tout juste lancée, CocoVeto propose aux éleveurs une plateforme de pré-analyse des pathologies en élevage et de télémédecine vétérinaire via un système de visioconférence.

Vous suspectez une pathologie sur l’une de vos vaches et hésitez à appeler votre vétérinaire qui croule sous les demandes ? L’application mobile CocoVeto peut vous aider. Lancée en 2022 par trois jeunes ingénieurs, cette solution de télémédecine vétérinaire au service du milieu rural vise à faciliter les échanges entre éleveurs et vétérinaires. En d’autres termes, CocoVeto se place comme le Doctolib des bovins.

Simple d’utilisation, l’éleveur peut consulter toutes les fiches maladies de l’application et utiliser la fonction de chatbot (conversation avec un assistant virtuel) pour affiner sa requête (type d’animal, zone concernée, symptômes…). Cela génère une pré-analyse de la pathologie qui est automatiquement envoyée au vétérinaire référent de l’élevage. Et au besoin, l’éleveur passe ensuite sur la plateforme de visio-conférence et d’échanges avec son vétérinaire.

Robin Hoffmeister, l’un des cofondateurs et ingénieur en agriculture détaille : « CocoVeto répond à la problématique de désertification vétérinaire. L’objectif est de conserver le service apporté aux éleveurs tout en limitant les déplacements (et donc le stress). Le suivi, plus rapide grâce à l’analyse en visio, reste bien encadré : l’outil assure la traçabilité légalement requise. »

L’application a été présentée au salon de l’agriculture 2023 et elle est aujourd’hui à la conquête des vétérinaires français. « Nos clients sont les vétérinaires, qui paieront un abonnement annuel. La plateforme sera donc gratuite pour les éleveurs, libre au véto de fixer le prix de la téléconsultation derrière. » Et si la réglementation demande aujourd’hui aux vétérinaires d’avoir vu l’animal pour prescrire un traitement, le cadre évolue et les fondateurs sont confiants. « Reste maintenant aux éleveurs de convaincre leurs vétérinaires de passer sur l’application pour y avoir eux-mêmes accès ! »