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Film documentaire

Et les lauréats du 21e Festival Caméras des champs sont…


TNC le 24/05/2019 à 18:54

Au cours de la cérémonie du 21e Festival international du film documentaire sur la ruralité à Ville-sur-Yron (54), le jury a décerné trois prix et un prix d’encouragement « Daniel Guilhen », complétés par un prix du public et des habitants, un prix des lycéens et un prix spécial parrainé par l’association des Beaux Villages Lorrains.

Le jury du 21e festival était composé de Sébastien Bonnetti (journaliste au Républicain Lorrain), Habib Hayeb (réalisateur et géographe, enseignant-chercheur à l’Université Paris 8 de Saint-Denis), Jean-Marie Hypollite (agriculteur retraité des Baroches), Irène Mardille (Master 2 Conception et production, Institut Européen de Cinéma de Nancy), Lilie Pédron (Master 1 Arts, Université de Lorraine), Marie-Françoise Philippe (présidente de l’association du festival de La Biolle « Cinéma et ruralité »), Franck Serre (réalisateur, lauréat du 2e prix du jury du festival « Caméras des Champs » en 2018) et Léo Souillès-Debats (maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Lorraine).

Parmi les 16 films en compétition, les lauréats sont :

  • Grand prix (ex-aequo) : Déplacer les montagnes (France, 2019, Laetitia Cuvelier et Isabelle Mahenc). Ce film est le témoignage d’Anne, Yves, Fanfan, Max et Alia, habitants des vallées du Briançonnais et d’Ossoul, Abdallah, Ali et Boubacar, ayant suivi les chemins de l’exil jusque dans ces montagnes frontière et refuge. Comment se rencontrent-ils ? Quels sont leurs rêves, leurs colères et leurs espoirs ? Comment tentent-ils de déplacer des montagnes ? Dans leurs récits et dans les moments de fraternité qu’ils partagent, s’esquissent des réponses et d’autres interrogations…
  • Grand prix (ex-aequo) : Ni les femmes ni la terre ! (France, 2018, Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy). Documentaire itinérant en Argentine et Bolivie, le film s’intéresse aux luttes ayant trait au corps et au territoire, des violences faites aux femmes au le système Monsanto et à la destruction de l’environnement par les entreprises extractivistes. Portraits de femmes engagées pour le droit à disposer de leurs corps, pour un changement de cap des modèles économiques, pour la reconnaissance de la légitimité et de la dignité de leurs « territoires-corps-terres ».
  • 3e prix du jury : Le pays aux pieds d’argile (France, 2018, Nicolas Ploumpidis). Le documentaire immerge le spectateur dans le territoire des marais salants de Guérande, avec sa dimension poétique et contemplative. L’histoire et ses enjeux se racontent à travers les mots de ces femmes et de ces hommes, héritiers de cette pratique ancestrale, tandis que se dessine en filigrane la fragilité de l’existence humaine face au changement climatique et à la montée du niveau de la mer.
  • Prix d’encouragement « Daniel Guilhen » :  Les bergers du futur (France, 2018, Lionel Roux). Ils sont jeunes, diplômés, promis à un avenir tout tracé. Ils décident pourtant de s’engager dans une formation de « bergers salariés transhumants ». Que cherchent-ils vraiment ? Pendant une année, jour après jour, et avec l’école du Merle, à Salon-de-Provence, ils vont découvrir la société pastorale et tenter de devenir bergers.
  • Prix du jury lycéen, décerné par des élèves du Grand Est : Déplacer les montagnes.
  • Prix des « Beaux villages lorrains » : Le pays aux pieds d’argile.
  • Prix du public et des habitants : Ni les femmes ni la terre !