Après les sommets de 2017, les céréaliers russes craignent une baisse en 2018
Communication agricole le 20/11/2017 à 18:25
Après avoir battu ses records de récoltes en 2017, les céréaliers russes craignent une année 2018 moins faste, en raison notamment de risques climatiques, a déclaré lundi le président de l'Union céréalière Arkadi Zlotchevski.
Selon les prévisions du ministère de l’agriculture, la récolte de céréales de la Russie, premier pays exportateur de blé, sera supérieure de 130 millions de tonnes en 2017, battant le record de 1978.
« Nous sommes en retard sur la campagne de semis d’hiver par rapport à l’an dernier », a déclaré Arkadi Zlovetchevski lors d’une conférence de presse, évoquant des risques climatiques cet hiver. Affirmant que les données actuelles ne permettaient pas en 2018 une récolte au niveau de celle de cette année, il a toutefois précisé que « cela ne signifie pas que la future récolte sera faible, il ne s’agira que des volumes d’exportation ».
Le ministère de l’agriculture avait affirmé début novembre que la récolte de blé dépassait d’ores et déjà les 80 millions de tonnes – plus que les 73,3 millions de tonnes de 2016 – et pourrait permettre à la Russie d’exporter 30 millions de tonnes de blé en 2017-2018 et de conserver ainsi son premier rang mondial. Lors de la campagne précédente, la Russie a exporté 27 millions de tonnes de blé. Lors de la campagne 2015-2016, la Russie avait ravi le premier rang mondial aux Etats-Unis.