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Reportage

« Le télescopique est la machine idéale en manutention agricole »


TNC le 21/03/2024 à 05:02
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JCB 542-70 Agripro DualTech VT (© © TNC)

Fidèle à JCB depuis 1996, Nicolas Viel, céréalier dans l’Eure, change son matériel tous les deux ans, pour rester à la pointe et éviter la panne. Il gère notamment 3 000 tonnes de paille par an.

Un télescopique à la ferme, il en rêvait à ses 18 ans. Son père, alors à la tête de l’exploitation familiale, décide de franchir le pas. « On n’avait qu’un chargeur John Deere, on faisait de la vache laitière. C’était en 1996 », se souvient Nicolas Viel, céréalier implanté à Tourville-la-Campagne dans l’Eure.

La famille opte dès le début pour un JCB, un 526 S : « On a testé 4 marques. C’est le relationnel qui a fait la différence ». 28 ans plus tard, la fidélité au constructeur anglais ne s’est pas démentie : « Leurs techniciens sont des bons, des jeunes, qui viennent à n’importe quelle heure ». « On peut dire que c’est un client historique », sourit Kévin Drouet, responsable des ventes Agri chez Axyom, distributeur de JCB.

(© Terre-net Media)

Pour gérer les 220 hectares que Nicolas exploite (colza, blé, orge, lin et betterave) et approvisionner en paille un méthaniseur, il dispose aujourd’hui de deux JCB 542-70 Agripro DualTech VT, reçus en décembre dernier, « un beau cadeau de Noël ». « Ramené au coût horaire, le télescopique est pour moi la machine idéale en manutention agricole », souligne-t-il.

50 km/h sur route, un avantage majeur

Sous l’impulsion de son plus grand fils de 17 ans, Nicolas a toutefois craqué pour un chargeur MX avec attelage JCB sur un Fendt 724. « Il veut grouper les ballots avec, au champ. Je le comprends, j’étais pareil à son âge ! Et puis cela permet de dépanner quand les deux télescopiques ne sont pas disponibles », explique l’agriculteur.

Son duo de télescopiques n’est pas de trop face à ses 3 000 tonnes de paille annuelles entreposées dans un hangar de 3 000 m². « Nous stockons aussi pas mal de grains », souligne l’agriculteur, qui change ses machines tous les deux ans. « Mes tracteurs c’est pareil, ils sont tous neufs. Ma moissonneuse, c’est tous les 5 ans. Je veux absolument éviter la panne. C’est un rythme à tenir. Mais c’est aussi un vrai confort », explique-t-il.

(© Terre-net Media)

En expert qui a vu défiler des dizaines de télescopiques, il juge positivement le dernier fleuron de JCB. « Il est plus confortable, plus souple, et plus fort en hydraulique aussi. Je ne me sers plus de la pédale de frein. Je fais tout sans aucun à-coup en marche avant, marche arrière. Avec 20 tonnes de paille derrière, je sens bien la puissance. Surtout, il grimpe à 50 km/h, du coup il peut suivre les tracteurs sur les chantiers. Et il est beaucoup plus stable que ce que je pensais à cette vitesse », détaille Nicolas.

L’avenir ? Les robots !

Dans sa « côte test », qu’il emprunte pour aller livrer un centre équestre voisin, il culmine, chargé, à 18 km/h contre 12 km/h avec le précédent modèle. Un de ses 542-70 Agripro DualTech VT est monté en pneus agricoles et l’autre en pneus de chantier Michelin Bibload « qui offrent plus de stabilité pour aller chercher la paille ». « L’un est plus TP, mon autre activité, et l’autre plus agricole », résume le céréalier multi-casquettes.

(© Terre-net Media)

En tout cas, « c’est sûr que depuis 1996, les télescopiques ont bien évolué ! », clame Nicolas. Le poids des machines est passé de 2,6 à 4,2 tonnes et le volume de charge de 2 500 à 3 500 litres. « Le prix, 267 000 francs avec tous les godets à l’époque, a été multiplié par quatre. C’est pareil chez tous les constructeurs », reconnaît-il. Les télescopiques sont aussi beaucoup plus sécurisés, un point crucial pour l’agriculteur : « Je ne plaisante pas avec ça, c’est une obsession. »

Pour l’avenir, Nicolas, qui a pour projet de construire son propre méthaniseur, mise sur l’autonomie. « Les robots, dès que cela sera au point, je franchirai le pas », assure-t-il. Il mise moins sur une augmentation toujours croissante des capacités de volume et de hauteurs de levage : « Le problème, ce sont les bâtiments. À un moment, ils ne vont plus suivre ! »