Saint-Louis Sucre prévoit 2 000 ha de betteraves supplémentaires
TNC le 12/11/2021 à 12:35
Au cours d'une rencontre avec les planteurs du secteur du Neubourg (Eure), Saint-Louis Sucre a annoncé son projet d'augmenter les surfaces de production de 2 000 ha en 2022 et s'est engagé sur un prix minimum garanti de 25,31 €/t à 16° forfait collet.
Dans un contexte de marché haussier, les dirigeants de Saint-Louis Sucre ont affiché un « certain optimisme » lors des dernières réunions d’information. Ils prévoient notamment une campagne betteravière de 135 jours pour 2022 et d’augmenter les surfaces de production de 2 000 ha.
« La rentabilité et la durabilité sont les deux enjeux majeurs auxquels les planteurs de betteraves sont confrontés et pour les deux défis, Saint Louis Sucre s’engage à leurs côtés », assure Thomas Nuytten, directeur betteravier.
Prix minimum garanti
Concernant la rentabilité, cela passe par « un prix minimum garanti pour 100 % des betteraves de 25,31 €/t à 16° forfait collet, soit 23,54 €/t à 16° betteraves entières (correspondant à 400/tonne de sucre). Au-delà, le prix des betteraves sera indexé sur le prix de vente du sucre, selon une grille transparente figurant dans le contrat » (voir ci-dessous).
Le groupe détaille également l’échéance des nouveaux versements pour la campagne 2022 :
- « Le 10 du mois suivant la livraison : acompte de 14,50 €/t 16° betteraves entières (BE) » ;
- « Un acompte au 31 mars de 9,04 €/t 16° BE : 100 % du prix minimum garanti payé (soit 23,54 €/t 16° BE dont les pulpes et les indemnités) » ;
- « Le solde au 30 juin : paiement du supplément de prix de betteraves + complément de valorisation des betteraves pour des sucres > 400 €/t ».
Sur le point de la durabilité, Saint-Louis Sucre précise « encourager les pratiques agricoles durables » et souhaite « rendre visible les progrès accomplis par les agriculteurs. Dans cette optique, une ferme pilote de 80 ha à Étrépagny (Eure) va, par exemple, être dédiée aux pratiques productives et durables ».
« Un outil industriel performant »
Après une période de restructuration compliquée, « Saint-Louis Sucre dispose aujourd’hui d’un outil industriel performant, a affirmé François Verhaeghe, son précident. Avec deux usines parfaitement complémentaires : l’une en Normandie (Étrépagny) et l’autre en Picardie (Roye), dans lesquelles plus de 25 millions d’euros ont été investis au cours des deux dernières années ».
« Les travaux ont notamment permis de moderniser les installations, de réduire les consommations d’énergie et contribué ainsi à la transition énergétique. Au cours des six dernières années, les émissions de CO2 à la tonne de sucre cristallisé ont été réduites de 25 % ». Et les investissements se poursuivent : « Étrépagny sera l’usine pilote pour le déploiement de la stratégie « Excellence en maintenance et digitalisation » ».