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Volailler LDC

Recul des ventes au 3e trimestre, surtout pour ses activités internationales


AFP le 07/01/2021 à 11:05

Les ventes du volailler LDC (Le Gaulois, Loué, Marie) ont décliné de 1 % au 3e trimestre de son exercice décalé, plombées par la pandémie de Covid-19 et des prix du poulet peu rémunérateurs à l'étranger, a-t-il annoncé mercredi.

Sans précisions chiffrées, le groupe indique aussi dans un communiqué avoir réalisé, « au cours de la période clé des fêtes de fin d’année », des ventes « conformes aux attentes compte tenu de la situation sanitaire ». Sur les trois mois achevés à fin novembre, les ventes ont atteint LDC 1,1 milliard d’euros. Les volumes écoulés étaient quasi stables (+ 0,3 %). À périmètre et change constants, le chiffre d’affaires a reculé de 2,8 % et les volumes commercialisés de 1,5 %. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, les ventes sont stables (+ 0,2 %) à 3,2 milliards d’euros, et les volumes en hausse de 1 %.

Le groupe estime « satisfaisants » les résultats du pôle Volaille (hors amont) au 3e trimestre (- 2 % à périmètre identique) « compte tenu de l’impact des nouvelles mesures de restriction prises sur la période (nouvelles fermetures dans la restauration commerciale et collective) et grâce à une activité toujours solide » en supermarchés.

Le groupe résiste moins bien à l’international. De janvier à septembre (seules données connues pour ce pôle), les ventes ont diminué de 5 % à 296,8 millions d’euros malgré des volumes en progression de 7 % « traduisant des tensions persistantes sur les prix de ventes du poulet et des spécialités (canard et oie) et des ventes à l’export en retrait ».

Fin novembre, le groupe avait réclamé, à l’occasion des négociations annuelles avec la grande distribution, des revalorisations de 6 % pour faire face au renchérissement mondial des céréales et donc des coûts de production des volailles. « Seule une partie des hausses demandées a été obtenue, mais à ce stade elles restent insuffisantes », rapporte mercredi LDC, qui confirme s’attendre à un résultat opérationnel courant en repli de 5 à 10 % pour l’exercice clos fin février.