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Fleury Michon

Recul de 1,5 % du chiffre d’affaires au 1er trimestre


AFP le 19/04/2019 à 10:29

Le groupe de charcuterie et traiteur français Fleury Michon, en pleine transition sur ses gammes de produits, a accusé un léger recul de 1,5 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre à 169,9 millions d'euros.

Le groupe « accélère sa transition par des acquisitions effectuées en 2018 ainsi que par la stratégie de diversification mise en place à l’international et dans les ventes avec services, et ce malgré des reculs d’activités sur des gammes de produits historiques », indique un communiqué diffusé jeudi soir.

Les produits vendus en grande surface en France, qui pèsent 86 % des ventes du groupe, ont généré un chiffre d’affaires de 145,9 millions d’euros, en retrait de 1,3 % au premier trimestre par rapport à la période équivalente de 2018. Ce retrait s’explique par « une consommation atone depuis le début de l’année sur les marchés du frais en libre service » et le décalage des fêtes de Pâques par rapport à 2018 (1er avril en 2018). Au 1er trimestre de l’an passé, les achats de Pâques s’étaient effectués fin mars, comptant donc dans le premier trimestre. Enfin dernière raison invoquée, des « contraintes logistiques » de mise en place des nouvelles gammes de charcuterie à teneur en sel réduite, qui ont eu un « impact à court terme » sur les ventes.

Pour le pôle international qui représente 6,5 % des ventes, le chiffre d’affaires s’est élevé à 11 millions d’euros, en progression de 3,8 %, en raison de la progression du chiffre d’affaires au Canada due à une réorientation stratégique de l’activité vers le catering aérien. Le pôle « vente avec services » qui représente un peu moins de 8 % des ventes du groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros, en recul de près de 8 % par rapport au premier trimestre 2018.

Fleury Michon a indiqué être en « discussions » avec « l’ensemble des enseignes de distribution » pour obtenir un meilleur prix sur ses produits à la suite de la forte hausse des cours de viande de porc de ces dernières semaines sur les marchés mondiaux, elle-même liée à la réduction du cheptel porcin chinois.

Le groupe, basé à Pouzauges en Vendée, avait prévenu en début de semaine qu’il avait dû suspendre sa production pendant cinq jours en raison d’un virus informatique, avant de la reprendre lundi. Les coûts seront couverts par son assurance