Blé tendre, blé dur, orges, maïs

Les prévisions FranceAgriMer d’octobre 2017 pour la campagne 2017-2018


Communication agricole le 17/10/2017 à 10:25

Selon FranceAgriMer, qui a réuni son conseil spécialisé pour la filière céréalière le 11 octobre 2017, les prévisions de vente à l’export sont revues à la hausse pour le blé tendre, mais à la baisse pour l’orge.

« Sur le marché intérieur français, les utilisations de blé tendre sont maintenues au même niveau que le mois dernier, pour les secteurs de l’alimentation humaine comme pour les utilisations industrielles.

Les ventes vers les autres pays de l’Union européenne sont, en revanche, révisées à la hausse à plus de 8 Mt (+ 200 000 tonnes par rapport au mois dernier, à destination de la Belgique, de l’Espagne et du Portugal, principalement). Pour l’heure, les prévisions d’exportations de grains vers les pays tiers sont maintenues à 10,2 Mt, mais supposent de gagner en compétitivité face aux origines mer Noire, notamment russes, disponibles en quantité et à bas prix sur le marché mondial.

Les exportations françaises de farine sont également revues à la baisse vers les pays tiers, au vu des exportations réalisées depuis deux mois.

Comme en septembre 2017, les prévisions d’utilisation d’orges par les fabricants du bétail français sont maintenues à 1,3 Mt, en baisse par rapport à l’an dernier. Les ventes vers l’Union européenne pourraient atteindre 3,3 Mt tandis que les exportations vers les pays tiers sont révisées à la baisse à 3,3 Mt (- 200 000 tonnes par rapport au mois dernier). En effet, malgré le constat renouvelé d’une forte demande sur le marché mondial, la révision à la baisse de la collecte prévisionnelle (- 200 000 tonnes par rapport au mois dernier) réduit d’autant les disponibilités pour l’exportation.

Le service statistique du ministère de l’agriculture et de l’alimentation a révisé à la hausse ses estimations de récolte de maïs grain à près de 12,6 Mt. Les prévisions de collecte sont ainsi portées à près de 11,1 Mt.

Les estimations de consommation sur le marché intérieur sont maintenues par rapport au mois dernier : 2,6 Mt par les fabricants d’aliments du bétail et 2,25 Mt par les amidonniers.

Les ventes vers l’Union européenne pourraient atteindre 4,8 Mt, à destination principalement de l’Espagne et du Benelux, mais aussi de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni et de l’Irlande.

En blé dur, avec le retour à la normale de la production française à plus de 2,1 Mt, la France pourrait exporter plus d’1 Mt vers l’Union européenne et 350 000 tonnes vers les pays tiers. L’utilisation de blé dur par les semouliers français, débouché stable depuis plusieurs années, est maintenue à un peu moins de 0,5 Mt.