Pomme de terre

100 000 euros pour un test qui détecte l’alternariose


Traitements phytosanitaires le 15/06/2016 à 14:25
i-6017

La société spécialisée dans les biotechnologies Anova-Plus a obtenu un soutien financier de FranceAgrimer de 101 000 euros pour le développement d’un test qui détecte l’alternariose de la pomme de terre sur le terrain.

FranceAgrimer attribue une subvention de 101 000 euros à la société de biotechnologies Anova-plus pour le développement d’un test ADN au champ qui détecte l’alternariose de la pomme de terre. L’enveloppe est attribuée dans le cadre du programme d’investissement d’avenir dédié au volet « initiatives innovantes dans l’agriculture et l’agroalimentaire ».

Le test ADN de terrain, nommé Flashdiag Alt, sera capable de détecter en moins d’une heure et simultanément Alternaria alternata et Alternaria solani, les deux champignons responsables de la maladie. Indiscernables à l’œil nu, ils sont d’autant plus difficiles à identifier que les symptômes sont comparables à ceux de carences. Le but : diminuer l’usage de produits phytosanitaires non ciblés et limiter l’apparition de résistances.

Pour ce travail, Anova-Plus s’est entourée de différents acteurs coordonnés en région par le Comité technique Pomme de terre : la Chambre d’agricuture du Nord-Pas-de-Calais, Arvalis-Institut du végétal, Pomuni, Mc Cain et l’ETS Coudeville-Marcant. Le montant total du projet est de 224 000 euros.

« La problématique de l’Alternaria est grandissante d’année en année notamment vis-à-vis de la sensibilité variétale mais aussi de la moindre utilisation des dithiocarbamates. L’outil permettra aux représentants de la filière de mieux combattre l’Alternaria en intervenant de manière plus ciblée donc en économisant des interventions », précise Benoît Houilliez, responsable du service Pomme de terre à la chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais.