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Production de viande

Plus de veaux de boucherie abattus et moins de gros bovins


TNC le 23/08/2019 à 15:24

D'après le service de statistiques, d'évaluation et de prospectives du ministère de l'agriculture Agreste, les abattages de veaux de boucherie ont augmenté pour le second mois consécutif et sur un an, entre mai 2018 et 2019. Ceux de gros bovins ont continué de se replier mais plus faiblement que précédemment. La production de bovins finis, elle, a reculé de - 0,7 % d'avril 2018 à 2019.

À un niveau élevé en 2018, les abattages de bovins, toutes catégories confondues, ont baissé de – 2,1 % en nombre de têtes et de – 3,1 % en poids en mai 2019 par rapport au mois précédent, a annoncé le service de statistiques, d’évaluation et de prospectives du ministère de l’agriculture (Agreste). Ceux de vaches sont « de nouveau en repli, de – 0,7 % sur un an pour les femelles laitières et de – 1,4 % pour les allaitantes ». Les mâles accusent une baisse plus importante : – 8,7 % pour les animaux âgés de 8 à 24 mois, à 71 000 têtes, d’où un écart de plus en plus grand par rapport à la moyenne quinquennale. Seuls les veaux de boucherie connaissent une progression des abattages, qui s’élèvent à 107 000 bêtes.

Avec 383 000 individus, « la production de bovins finis est en retrait de – 0,7 % sur un an, d’avril 2018 à 2019 », ajoute l’organisme. Les abattages totaux de bovins ont diminué de – 1,1 % et ceux de gros bovins se sont repliés également. Seuls ceux de veaux de boucherie ont progressé de + 3,6 %. Malgré tout, les exportations françaises de bovins finis vers l’Union européenne se sont légèrement accrues. Celles de broutards sont supérieures de + 7,5 % comparé à avril 2018 et atteignent 93 000 têtes, une progression qui concerne surtout les mâles de plus de 300 kg (+ 13 %). « À l’inverse, les ventes de broutards légers reculent de – 4,3 %. Elles augmentent de + 10,9 % vers l’Italie » et de + 6 % vers l’Algérie mais régressent de – 10,7 % vers l’Espagne.

D’avril 2018 à 2019, « le déficit du commerce extérieur de viande bovine s’aggrave, passant de près de 9 200 à 10 200 téc », poursuit Agreste. « Sur les quatre premiers mois de l’année, il se creuse de 6 000 téc. » Les importations de viande bovine enregistrent une croissance de + 3 % et proviennent principalement d’Allemagne, d’Irlande et des Pays-Bas. Les exportations sont en revanche en légère diminution (- 0,6 %), à 18 000 téc, en particulier vers la Grèce et les pays tiers. Mais elles se portent bien à destination de l’Allemagne (+ 10,7 %) et de l’Italie (+ 3,4 %). Enfin, la consommation apparente de viande bovine calculée par bilan fléchit un peu : – 0,4 % sur l’année.