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Loi Alimentation

Négociations commerciales de l’alimentation : réunion avec Le Maire mercredi


AFP le 11/02/2019 à 16:05
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Le ministre de l'agriculture Didier Guillaume a annoncé lundi la tenue d'une réunion sur les négociations commerciales de l'alimentation, mercredi avec le ministre de l'économie Bruno Le Maire.

« Les négociations commerciales en cours, grâce à la loi Alimentation, font que les prix sont en train d’être relevés pour les agriculteurs, notamment pour le lait », a estimé Didier Guillaume sur RTL. « Sur le lait, ça a commencé à fonctionner. (…) Sur la viande, pas encore, mais il faut que dans le mois qui vient, les prix remontent chez le producteur. C’est tout le travail de cette loi. C’est pour ça qu’avec Bruno Le Maire, nous réunissons dans les jours qui viennent le comité de suivi des négociations commerciales », a déclaré le ministre, avançant la date du 13 février.

« Nous allons mettre autour de la table toute la grande distribution, tous les syndicats agricoles et nous allons discuter de ce qu’il en est. Parallèlement nous allons demander au médiateur des négociations commerciales de regarder les choses, et la directrice générale de la consommation et de la répression des fraudes va aller le constater dans les magasins », a ajouté Didier Guillaume. Selon lui, les distributeurs « commencent à jouer le jeu, sur le lait ils l’ont tous joué ».

Concernant des augmentations de prix de l’alimentation susceptibles de nuire au pouvoir d’achat, en pleine crise des gilets jaunes, Didier Guillaume a chiffré à 80 centimes d’augmentation le panier moyen de 100 euros payé par les consommateurs. « La valse des étiquettes, ça concerne les produits d’appel, ceux sur lesquels les grandes surfaces se « tirent la bourre » », a souligné Didier Guillaume, citant boissons et pâtes à tartiner. « Aujourd’hui, acheter de la viande, acheter du poisson, acheter des légumes, des fruits, ça vaut quelque chose et on ne peut pas le payer moins cher » (que son coût de production), a insisté le ministre, souhaitant que les distributeurs « répartissent différemment leur marge » : « Quand ils font 40 centimes de marge sur les produits agricoles, et quand ils ont zéro centime de marge sur les produits d’appel, il y a peut-être la possibilité de bouger cela ».