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Cacao

Max Havelaar augmente de 20 % le prix minimum garanti aux producteurs


AFP le 01/10/2019 à 11:06
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(©Pixabay)

Les producteurs de cacao en commerce équitable dans le monde entier vont bénéficier à partir du 1er octobre d'un relèvement de 20 % du prix minimum garanti et de la prime de développement qu'ils touchent pour leur production, a annoncé mardi l'organisme certificateur FairTrade/Max Havelaar.

Désormais, le prix payé à la tonne de fèves fermentées passera à 2 400 dollars la tonne à l’embarquement au lieu de 2 000 dollars auparavant, a indiqué à l’AFP, Blaise Desbordes, Directeur-général de Max Havelaar France, à l’occasion de la journée internationale du cacao qui marque aussi le début de la campagne cacaoyère dans les grands pays producteurs que sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. La prime, qui correspond à un versement complémentaire bénéficiant à une collectivité (coopérative ou village) passera de 200 dollars la tonne à 240 dollars. « Le nouveau tarif entre en vigueur le 1er octobre, à partir de cette date-là, plus personne n’aura le droit d’acheter du cacao équitable au dessous de ce tarif », a affirmé M. Desbordes. De plus, une prime de 300 dollars la tonne est appliquée pour le cacao bio, également à partir du 1er octobre.

Ces augmentations devraient bénéficier aux quelque 260 000 producteurs de cacao répartis dans 21 pays qui travaillent sous le label Fair trade/Max Havelaar, l’un des plus importants du secteur équitable. Sur les 21 pays, les cinq premiers sont par ordre d’importance la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Pérou, la République Dominicaine et l’Equateur. « Il s’agit d’une mesure destinée à sauver l’agriculture familiale, notamment en Afrique », a estimé M. Desbordes. Sur les quelque 4,5 millions de tonnes de cacao produits dans le monde chaque année, environ 215 000 tonnes sont commercialisées sous un label équitable, garantissant un revenu juste aux producteurs. Mais le secteur équitable produit au total 428 000 tonnes de cacao répondant à ses critères environnementaux, sociaux et éthiques, soit le double de ce qu’il arrive à commercialiser.