Les cours du blé remontent, tirés par les prix en Russie

Les cours du blé connaissaient un net rebond, mardi à la mi-journée, tirés par des prix en hausse pour les épis de la région de la mer Noire.

« Aujourd’hui, on a un blé mer Noire plébiscité, qui entraîne les prix mondiaux vers le haut », commentait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. Selon lui, la marchandise en Russie se négociait ces jours-ci autour de 207 dollars la tonne, prix FOB (Free on board, soit sans les frais de transport et afférents, NDLR). « Aujourd’hui, le blé français paraît bien « pricé » », concluait Nathan Cordier. « La demande à l’international reste soutenue, avec notamment un appel d’offres de l’Algérie en blé et de l’Arabie Saoudite », soulignait Agritel, dans une note, tablant, pour l’Algérie, sur une compétition entre l’Argentine et la France.

Selon les derniers chiffres communiqués par Bruxelles, les exportations de blé européen se poursuivent à un rythme soutenu. « Pour la semaine dernière, les exportations de blé tendre progressent de 604 610 tonnes» (801 106 tonnes la semaine passée et 520 000 tonnes en objectif hebdomadaire pour un objectif d’exportations final de 27,3 millions de tonnes), soulignait le cabinet Inter-Courtage. Au total, l’UE a exporté à ce jour 8,06 millions de tonnes (Mt) de blé tendre, dont 2,12 Mt pour la France, qui reste dépassée par la Roumanie, à 2,32 Mt.

Peu avant 13h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro sur l’échéance de décembre à 181,75 euros et 1 euro également sur celle de mars à 184,50 euros, pour près de 12 500 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était à l’équilibre, reculant de 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre à 165 euros et étant inchangée sur celle de janvier à 170 euros, pour un peu plus de 500 lots échangés.

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