Les céréales repartent de plus belle

Les prix des céréales atteignaient de nouveaux records, mardi à la mi-journée, dans un marché extrêmement dynamique, soutenu par des rumeurs de nouvelles restrictions à l'exportation venues de Russie et un nouvel appel d'offres lancé par l'Egypte.

Les autorités russes « envisageraient d’augmenter encore » les taxes à l’exportation à compter du 15 février, « afin de juguler l’inflation interne au pays », a indiqué le cabinet Agritel dans une note publiée mardi.

« En Russie, le gouvernement pourrait augmenter la taxe à l’exportation du blé à 50 (25 euros initialement) au 15 février ou au 15 mars », a indiqué de son côté le cabinet Inter-Courtage.

Les projections d’exportations russes seront scrutées à la loupe lors de la publication mardi soir du rapport mensuel (Wasde) du ministère américain de l’agriculture.

Autre facteur de soutien des cours, le lancement par l’Égypte d’un nouvel appel d’offres en blé pour chargement entre le 18 février et le 5 mars.

Quatre offres auraient été adressées dont vraisemblablement au moins une en provenance de France, selon Marion Cassagnou, analyste chez Agritel.

Enfin, en Argentine, les producteurs continuent de manifester leur mécontentement, en faisant de la rétention à la vente, ce malgré l’assouplissement des règles d’exportation de maïs limitées à 30 000 tonnes par jour. Cela semble insatisfaisant et demeure pénalisant pour les exports au regard des agriculteurs locaux, a estimé Agritel.

Peu avant 13h15 (12h15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 4,75 euros sur l’échéance de mars à 222,75 euros et de 4,25 euros sur l’échéance de mai à 219,50 euros, pour plus de 48 000 lots échangés.

La tonne de maïs, elle, progressait de 2,50 euros sur l’échéance de mars à 205,50 euros et de deux euros sur celle de juin à 204 euros, pour plus de 1 100 lots échangés.

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