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Matières premières

Le café souffre de la faiblesse du réal, le cacao recule et le sucre est stable


AFP le 15/02/2019 à 17:48

Le café a souffert sur la semaine de la vigueur du réal, tandis que le cacao a poursuivi sa hausse et que le sucre a connu une semaine peu mouvementée.

À plus long terme, « l’offre de cacao et de café devrait être limitée cette année, ce qui nous pousse à prévoir des prix en hausse », ont commenté les analystes de Capital Economics.

Le café recule avec le réal

Le robusta est resté stable, mais l’arabica a flanché sur la semaine, atteignant jeudi 100,60 cents la livre, à son plus bas depuis près de deux mois. Pourtant, « nous nous attendons à ce que l’arabica fasse mieux que le robusta sur l’année car cette saison est une « saison creuse » au Brésil », premier producteur mondial d’arabica, ont jugé les analystes de Capital Economics. Mais sur la semaine, « le marché a souffert de la faiblesse du réal brésilien », ont expliqué les analystes de Intl FCStone. Quand la devise brésilienne s’affaiblit, les exportateurs préfèrent vendre leurs réserves sur un marché international où le prix est fixé en dollar pour réaliser une plus-value en monnaie locale.

Le cacao en forme

Les prix du cacao ont augmenté sur la semaine. À Londres, le cours de la tonne a même grimpé vendredi à son plus haut en un mois, à 1 743 livres sterling. « Les conditions météorologiques sont toujours bonnes en Afrique de l’Ouest, mais l’Harmattan commence à souffler au Nigeria », a commenté Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group. Ce vent venu du Sahara pourrait endommager les récoltes des pays d’Afrique subsaharienne, qui produisent l’essentiel de l’offre mondiale de cacao.

Le sucre calme

Le cours du sucre blanc à Londres a reculé en raison d’un changement de contrat de référence, mais le prix de la tonne de sucre brut à New York est resté stable. « Nous sommes retranché dans une fourchette de prix, entre 12,50 cents et 13 cents la livre, avec un immobilisme digne de la Première guerre mondiale », a ironisé Tom Kujawa, qui souligne le manque d’informations propres à faire bouger le marché du sucre. « Des informations de presse rapportent que le gouvernement indien pourrait augmenter le prix du sucre sur le marché interne », ce qui réduirait les exportations d’un des premiers producteurs mondiaux, ont cependant remarqué les analystes de ING.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mai valait 1 546 dollars vendredi à 13h10 GMT, contre 1 547 dollars le vendredi précédent à 10h15 GMT mais pour livraison en mars. Sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’arabica pour livraison en mai valait 101,80 cents, contre 104,00 cents sept jours auparavant mais pour livraison en mars. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 346,80 dollars, contre 337,30 dollars le vendredi précédent mais pour livraison en mars. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 12,64 cents, contre 12,73 cents sept jours auparavant mais pour livraison en mars. À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 1 734 livres sterling, contre 1 681 livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2 292 dollars, contre 2 254 dollars sept jours plus tôt.