Le blé stable, soutenu par la baisse de l’euro

Les prix du blé étaient stables, en légère progression, mardi à la mi-journée, soutenus par la baisse de l'euro face au dollar, qui apportait un peu de compétitivité aux épis français.

L’euro était en baisse, en dessous du seuil de 1,12 dollar, peu avant midi (10h00 GMT). Cette baisse, avant la réunion de la Banque centrale européenne jeudi qui devrait confirmer sa tonalité accommodante, « devrait ainsi apporter un élément de soutien aux cours des grains en cette pleine période de moisson où la pression récolte pèse sur les prix », estimait le cabinet Agritel dans une note. Il s’agit d’un soutien bienvenu, alors que les derniers chiffres d’exportation de l’Union européenne confirment un démarrage timide pour la campagne en cours. Selon des chiffres publiés lundi soir, l’Union européenne a exporté pour l’instant près de 585 000 tonnes de blé, contre près de 650 000 tonnes l’an dernier à la même période. Même constat pour l’orge, à 170 000 tonnes contre 186 000 l’année passée. Le mouvement de repli des cours de blé mardi suscite l’intérêt des grands pays importateurs comme l’Égypte. L’autorité publique d’achat du pays lançait mardi un appel d’offres pour l’achat de blé avec des chargements programmés entre le 25 août et le 5 septembre. « Les origines mer Noire demeurent assez logiquement en cette période les origines les plus attractives pour le moment vers cette destination », soulignait Agritel.

Peu avant midi, sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro, tant sur l’échéance rapprochée de septembre à 175 euros, que sur celle de décembre à 179,75 euros, pour un peu plus de 5 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 75 centimes sur l’échéance rapprochée d’août, à 179,75 euros, et à l’inverse progressait légèrement de 25 centimes, sur l’échéance de novembre à 179 euros, pour un peu plus de 500 lots échangés.