Le blé en repli, dans la foulée de Chicago

Les prix du blé étaient en retrait mardi à la mi-journée, suivant la Bourse de Chicago, en baisse en préséance, après de fortes augmentations ces derniers jours.

Le ministère de l’agriculture américain a publié de nouveaux chiffres d’avancement des semis aux États-Unis, réalisés à 77 % en soja contre des estimations de 79 % (moyenne 5 ans à 93 % à ce stade). « En maïs, les semis sont réalisés à hauteur de 92 % comme attendu, mais contre 100 % en moyenne à cette date », soulignait le cabinet Agritel. « On a bien vu que les semis avançaient, reste à voir si des abandons de surfaces se produisent », notait Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel, pour qui il serait « facile d’augmenter » les statistiques si elles intègrent le fait que des surfaces ne sont pas semées.

Alors que le blé baissait de 2 % à Chicago, il ne baissait que de 1 % sur Euronext, soulignait Gautier Le Molgat. Des éléments positifs pour le marché français permettaient en effet de limiter l’ampleur de la baisse, comme la baisse de l’euro face au dollar. Il était encore trop tôt pour savoir si le développement d’un temps chaud et sec sur le continent européen risquait d’avoir un impact sur les cultures. En Russie, les conséquences du manque d’eau dans une partie du pays semblaient ne pas devoir remettre en cause, à ce stade, une récolte annoncée comme très abondante.

Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre à 181 euros et de deux euros pour celle de décembre à 184,75 euros, pour près de 14 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 1,50 euro sur l’échéance d’août à 175,75 euros et de 1,75 euro sur l’échéance de novembre à 176 euros, pour un peu plus de 500 lots échangés.