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Souveraineté alimentaire

L’AGPM attend beaucoup de la Pac et du Varenne de l’eau


TNC le 21/05/2021 à 10:03

Après le grand rendez-vous de la souveraineté alimentaire et la volonté politique affichée de soutenir la compétitivité de l’agriculture française, l’AGPM attend désormais des actes concrets, notamment dans le cadre du Varenne agricole de l’eau et du climat, et de la réforme de la Pac.

Suite au grand rendez-vous de la souveraineté alimentaire du 18 mai, l’Association des producteurs de maïs (AGPM) salue l’ambition affichée par le président de la République et le ministre de l’agriculture de soutenir la compétitivité de l’agriculture française. Le syndicat compte sur la future Pac et sur le Varenne de l’eau, qui doit être lancé sous peu, pour « traduire l’ambition en actes ».

« Les maïsiculteurs ont fait évoluer leurs pratiques et obtenu des résultats exemplaires en matière de préservation des sols et de biodiversité. Ces efforts doivent être soutenus dans la future conditionnalité en reconnaissant d’autres pratiques et alternatives à la rotation obligatoire des cultures à la parcelle, et encouragés par les « éco-régimes » qui devront être pleinement accessibles à tous les maïsiculteurs français », estime l’AGPM. L’organisation attend également la réforme du système de gestion des risques, qui doit s’appuyer sur le second pilier de la Pac et le règlement omnibus.

Le Varenne de l’eau nourrit également beaucoup d’espoirs, alors que les projets de stockage de l’eau peinent à aboutir, malgré des engagements pris en 2018 pour accélérer les procédures et lever les blocages. « Enfin, l’ensemble des politiques qui encadrent la production doivent nous préserver des distorsions de concurrence et être de réels relais de productivité, en particulier grâce à l’accès aux innovations variétales, sans quoi la souveraineté alimentaire ne sera que chimère », souligne l’AGPM.