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Volailles

L’activité du volailler LDC tirée par ses acquisitions en 2018/2019


AFP le 23/05/2019 à 14:35

Après un exercice 2018/2019 tiré par des acquisitions, en France et à l'international, le volailler LDC (Le Gaulois, Marie, poulets de Loué), compte poursuivre ses emplettes et sa croissance en Europe.

« J’espère qu’on va continuer de croître sur le continent européen », a déclaré le président du directoire Denis Lambert au cours d’une conférence de presse mercredi à Paris, sans toutefois identifier de cible potentielle. « Je ne veux pas donner de nom d’entreprise, autrement les prix augmenteraient », a-t-il expliqué.

Sur l’exercice clos fin février, LDC a vu son bénéfice net croître de 5,7 % à 149 millions d’euros, alors que les ventes dépassaient les 4 milliards d’euros, grâce à une série d’acquisitions, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Les résultats du pôle Volaille France (+ 7 % à 3,1 milliards d’euros) ont notamment profité de la contribution de l’acquisition de plusieurs nouvelles entreprises, dont une partie du groupe Doux, qui a compensé des performances « en retrait » des ventes en grandes et moyennes surfaces, selon le communiqué.

LDC a en revanche réussi à atteindre son ambition, formulée il y a quatre ans, de fournir 450 000 poulets supplémentaires par semaine à l’industrie et à la restauration, pour reconquérir les parts de marché gagnées par des importations. « Nous comptons sur une capacité additionnelle de plus de 400 000 poulets par semaine à l’horizon 2022 avec l’arrivée en production du site de Châteaulin » dans le Finistère, a ajouté Denis Lambert.

A l’international, le chiffre d’affaires a bondi de 30 % à 353,2 millions d’euros, avec les établissements en Pologne et l’acquisition d’une entreprise en Hongrie en 2018, tandis que la rentabilité a presque doublé avec un bénéfice opérationnel courant (ROC) de 20,9 millions d’euros.

Le pôle traiteur, qui connaît une petite hausse des ventes de 2,2 % à 616,5 millions d’euros, a vu sa rentabilité décoller avec une croissance de 25,5 % de son ROC, qui s’explique notamment par une « prise de part de marché » et « une bonne performance industrielle », selon Denis Lambert.

LDC a investi 196 millions d’euros dans la modernisation de ses infrastructures l’année dernière et compte investir sensiblement la même somme en 2019/2020. Comme annoncé en avril, le groupe affiche finalement une croissance de sa rentabilité avec un ROC en hausse de près de 3 % à 190 millions d’euros. LDC se fixe pour l’exercice 2019/2020 l’objectif d’atteindre 200 millions d’euros, soit une hausse de 5 %.