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Aléas climatiques

JA et FNSEA rappellent leurs propositions pour une meilleure gestion des risques


TNC le 16/04/2021 à 14:30

Face aux dégâts considérables provoqués sur les cultures par le récent épisode de gel, la FNSEA et Jeunes agriculteurs demandent des mesures d’urgence (actuellement en discussion avec les pouvoirs publics) mais rappellent également les éléments qu’ils défendent dans le cadre d’une politique de gestion des risques efficace et durable.

Si les réunions se poursuivent pour trouver des solutions d’urgence après le dramatique épisode de gel de la semaine passée, la FNSEA et JA en appellent à des « mesures exceptionnelles », face à un évènement que le ministre de l’agriculture considère comme « la plus grande catastrophe agronomique du siècle ».

Au-delà des réponses immédiates à apporter, les deux syndicats insistent sur l’importance de mettre en place une politique de gestion des risques plus ambitieuse, adaptée aux enjeux du changement climatique. Cette politique devrait reposer sur  « la responsabilité des agriculteurs, des assureurs et des pouvoirs publics », « la mise en place d’une politique de prévention des risques ambitieuse », et « le renforcement d’un mécanisme « à étages » fonction de l’intensité et la fréquence de l’aléa », rappellent la FNSEA et JA.

L’activation des possibilités contenues dans le règlement européen Omnibus serait un levier essentiel à activer dans la future Pac. « Cela passe aussi par des décisions, attendues depuis des années, sur des mesures structurantes afin d’aboutir d’une part à une meilleure articulation entre assurances et fonds d’indemnisation et d’autre part à un appui marqué de la solidarité nationale pour faire face au changement climatique et réussir l’ambition de souveraineté alimentaire par la pérennité des productions françaises », soulignent la FNSEA et JA, alors qu’une concertation globale sur le sujet avait en effet été lancée par Didier Guillaume, il y a deux ans. Le député Frédéric Descrozailles, mandaté sur la question, « a multiplié ces dernières semaines les concertations pour améliorer le dispositif actuel », ajoutent les deux syndicats qui refusent de laisser « une fois de plus filer l’occasion de bâtir ensemble, profession agricole, assureurs et État, un projet de politique de gestion des risques offrant à tous les agriculteurs un filet de sécurité adapté à leurs attentes et à la réalité économique ».