Evaluer la capacité de résistance de sa trésorerie

Le conflit russo-ukrainien bouscule la donne et apporte son lot de dérégulation au sein des marchés agricoles. Pour faire face, les exploitants doivent redoubler d’efforts pour mieux maîtriser la capacité de résistance de leur trésorerie. On fait le point.

Un contexte inédit

Les repères traditionnels sont chamboulés avec la flambée du coût des engrais, de l’énergie et de l’aliment. Et la volatilité des prix n’arrange rien ! Le métier d’exploitant agricole se complexifie : il faut être à la fois un bon technicien et un très bon gestionnaire. Il est donc crucial d’anticiper.

Connaître son coût de production

La maîtrise de son coût de production va permettre d’identifier les principaux postes de charges et de travailler dessus. Idéalement, il faut pouvoir se comparer avec des groupes d’éleveurs car cela permet de comprendre où sont ses points d’amélioration.

Maîtriser son point d’équilibre

Par rapport aux évolutions du prix de vente des produits agricoles et des intrants, le point d’équilibre mesure la fragilité de l’exploitation. Pour anticiper les évolutions qui affecteront la trésorerie, cet indicateur est de la plus haute importance.

Faire face

Dans un premier temps, vous pouvez ajuster les niveaux d’encours de votre trésorerie avec votre banquier. Si vous avez contracté des emprunts à échéances modulables, profitez de revoir le remboursement des annuités bancaires. D’autres mesures peuvent ensuite être envisagées en fonction des situations de chacun. Aujourd’hui, plusieurs plans d’aides se mettent en place (aides directes aux productions, prêt garanti par l’Etat, plan de résilience). N’hésitez pas à prendre contact avec votre comptable.

Besoin d’un accompagnement personnalisé ? N’hésitez pas à vous rapprocher des équipes d’experts de Cogedis.