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Stop #Agribashing

Greenpeace présente ses excuses pour sa carte sur les fermes-usines


TNC le 05/12/2018 à 17:10

Dans un communiqué publié mardi 4 décembre, Greenpeace présente ses excuses aux agriculteurs dont la ferme « n’aurait pas dû être » sur la carte des fermes-usines que l’ONG a publié fin novembre. L’ONG en profite pour dénoncer « l’opacité » des données concernant les exploitations soumises à autorisation au titre des installations classées.

Une fois n’est pas coutume, une ONG environnementale admet ses erreurs. Greenpeace a présenté, dans un communiqué publié mardi 4 décembre, ses « excuses aux agriculteurs dont la ferme s’est retrouvée sur cette carte (la carte publiée par l’ONG sur les « fermes-usines », ndlr) et qui ont eu le sentiment d’être injustement pointés du doigt.

Dans un communiqué publié mardi 4 décembre, une semaine après avoir publié une carte des « fermes-usines », l’association écologiste « reconnait des erreurs ». « L’association a reconnu des erreurs sur sa cartographie, basée sur un fichier fourni par le ministère de la transition écologique et solidaire et disponible en ligne. Cet épisode prouve qu’aucune structure publique n’est aujourd’hui en mesure de donner un état des lieux fiable des exploitations dépassant véritablement les seuils des ICPE soumises à autorisation, et donc une vision claire et précise de ce à quoi ressemble l’élevage industriel en France. Cette opacité est inacceptable. »

Greenpeace veut « recentrer le débat » sur l’industrialisation de l’élevage. « Greenpeace a toujours défendu l’élevage. Le travail des éleveurs est indispensable pour nourrir la population et maintenir les équilibres écologiques de la planète. Nous condamnons par ailleurs fermement tous les actes de violence à l’encontre des éleveurs (dégradation de leur ferme, mais aussi des abattoirs ou des boucheries). Cependant, la tendance est à l’industrialisation et à la concentration des exploitations agricoles. (…) L’agriculture industrielle et les fermes-usines enferment les agriculteurs et agricultrices dans une dynamique destructrice. »

L’ONG appelle les pouvoirs publics « à soutenir efficacement celles et ceux qui mettent déjà en œuvre des pratiques agroécologiques, ou qui veulent s’engager sur cette voie. »