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Agriculture biologique

Arvalis recherche 200 parcelles pour le programme PhosphoBio


TNC le 08/03/2021 à 17:50
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Arvalis est à la recherche d'agriculteurs volontaires pour engager 200 parcelles conduites en agriculture biologique (AB) dans le cadre du projet PhosphoBio, démarré en octobre 2020 et qui bénéficie du soutien du compte d’affectation spécial pour le développement agricole et rural (Casdar) géré par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Ce projet PhosphoBio vise, entre autres, « à l’élaboration d’un observatoire de 200 parcelles conduites en agriculture biologique, réparties sur quatre territoires offrant des modes de productions et contextes pédoclimatiques contrastés : Bassin Parisien, Grand Ouest, Sud-Ouest et Rhône Alpes », explique Arvalis-Institut du végétal, dans un communiqué du 4 mars 2021. Ces parcelles seront  également sélectionnées « selon l’occupation du sol (grandes cultures ou prairies permanentes), l’ancienneté de conversion AB, qu’il y ait ou non des apports de phosphore exogène à l’exploitation et bien sûr selon le type de sol ».

« Les agriculteurs candidats bénéficieront d’une analyse de terre financée par le projet et d’une restitution ciblée des résultats des travaux. En contrepartie, ils aideront à identifier une parcelle de leur exploitation susceptible d’intégrer l’observatoire, puis à décrire leurs pratiques culturales essentielles au raisonnement de la fertilité P (successions culturales, pratiques de fertilisation, rendement, gestion des résidus…) », détaille l’institut technique.

« Une calculette de bilan phosphore adaptée à l’AB »

À l’issue des quatre ans du programme, l’objectif pour Arvalis et ses partenaires1 est, notamment, de « proposer une calculette de bilan phosphore adaptée à l’AB et de mettre au point un guide de diagnostic de la fertilité en phosphore ». 

Parmi les multiples sujets de R&D des grandes cultures bio, « la question de la fertilité phosphatée est majeure d’autant plus qu’en systèmes grandes cultures bio sans élevage on a pu observer un appauvrissement des sols, que les gisements s’épuisent et que la concurrence sur les effluents organiques éligibles est forte. […] Il pourrait devenir de plus en plus difficile de compenser les flux de P sortants (P des grains voire des pailles exporté à la récolte), provoquant ainsi une érosion de la fertilité des sols à moyen ou long terme. Disposer d’outils d’évaluation, de diagnostic et de pronostic relatifs au statut P des sols et des cultures conduits en AB représente donc un enjeu majeur pour assurer la durabilité de ce mode de production ». 

Retrouvez plus d’infos sur : le programme PhosphoBio
Contact technique : Quentin Girard – q.girard@arvalis.fr

Partenaires du programme PhosphoBio : Aurea Agrosciences, Bordeaux sciences agro, chambre d’agriculture Pays de la Loire, chambre d’agriculture régionale Ile-de-France, Creabio et Inrae.