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Pêche

La Réunion : un nouvel armateur autorisé à pêcher la légine


AFP le 02/08/2022 à 15:29

Les armateurs historiques autorisés à pêcher la légine, poisson très convoité des mers australes, vont devoir accepter dans leurs rangs un nouvel armateur, qui s'était lancé dans un longue procédure devant le tribunal administratif pour gagner ce privilège.

« À la suite de la décision du tribunal administratif de La Réunion d’annuler partiellement l’arrêté portant approbation du plan de gestion 2019-2025 de la pêcherie de la légine australe, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) ont lancé un nouvel appel à candidatures pour la période 2022-2025. Neuf navires se sont portés candidats et ont été retenus », indique la préfecture mardi dans un communiqué.

La pêcherie à la légine australe de Crozet et Kerguelen est gérée par le préfet, administrateur supérieur des TAAF, basé à la Réunion. Ce poisson gastronomique à la chair délicate avec un arrière-goût de noisette, est pêché à 3 000 kilomètres au sud de la Réunion, dans les zones économiques exclusives (ZEE) des îles Kerguelen et Crozet.

Un plan de gestion de la ressource 2019-2025 avait été adopté en juillet 2019 par le préfet, et un premier appel à candidatures organisé pour sélectionner les couples armateurs/navires autorisés à accéder à la pêcherie. Sur les neuf candidatures, sept avaient alors été sélectionnées.

Un candidat non sélectionné, l’armateur RPA (Réunion pêche australe), avait alors déposé un recours en annulation de l’arrêté approuvant le plan de gestion. Le tribunal administratif de Saint-Denis de la Réunion a partiellement annulé cet arrêté dans une décision du 14 mars 2022.

Puis le préfet a adopté un arrêté modificatif du plan de gestion et lancé un nouvel appel à candidatures à l’accès à la pêche à la légine australe (2022-2025), publié en juin 2022.

Les TAAF ont reçu neuf dossiers, tous retenus. « Les sept couples armement-navire sélectionnés au cours de la période 2019-2022 ont renouvelé leurs candidatures (quatre pour la SAPMER et ses filiales, une pour Cap Bourbon, une pour COMATA et une pour Pêche Avenir) », selon le communiqué. Les deux autres candidats ont été « l’Austral, navire appartenant également à la SAPMER et opérant actuellement dans la pêcherie de langouste à Saint-Paul et Amsterdam » et le « navire présenté par la société RPA ».