De plus en plus d’éleveurs reprennent l’insémination en main
TNC le 25/10/2019 à 10:05
Le nombre d'éleveurs pratiquant l'IPE (insémination par l'éleveur) augmente chaque année. 10 % des IA déclarées sont réalisées par des IPE et elles concernent principalement les grands troupeaux. Attention tout de même : en reprenant la main là-dessus, il ne faut pas oublier la partie administrative en déclarant les inséminations en temps et en heure !
L’insémination par l’éleveur gagne du terrain. L’institut de l’élevage enregistre plus de 662 000 IA réalisées en IPE en 2018, soit 5 % de plus qu’en 2017. Depuis 2008, l’activité a été multipliée par 6. On compte aujourd’hui 4 843 éleveurs inséminant eux-même leur troupeau.
Pour être plus autonome, faire des économies, ou pour améliorer la fertilité du troupeau, beaucoup se tournent vers l’IPE. Cela est d’autant plus encourageant qu’arrivent sur le marché des outils qui facilitent le geste comme Eye breed permettant une insémination sans fouille.
En France, 10 % des IA sont réalisées par des IPE. D’ailleurs, ce sont surtout les éleveurs des grands troupeaux qui s’y forment. En revanche, l’Idele note que 24 % des inséminations par l’éleveur sont enregistrées après le délai réglementaire d’un mois. Il rappelle alors : « Une insémination enregistrée au-delà du délai réglementaire ne permet pas de certifier directement la parenté paternelle d’un veau éventuellement issu de cette IA. Dans ce cas, si l’éleveur naisseur souhaite disposer d’une parenté certifiée, il doit demander à l’EdE une vérification de compatibilité génétique. »
Retrouvez via cet article Les règles à respecter pour l’IPE
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