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Filière bio

530 €/1 000 litres pour les producteurs du réseau « Invitation à la ferme »


Alimentation et fourrages le 24/01/2018 à 11:25
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Avec pour volonté de proposer des produits fermiers de qualité, le réseau « Invitation à la ferme » regroupe une vingtaine d’exploitations laitières converties ou en cours de conversion à l’agriculture biologique qui transforment et commercialisent leur production en yaourts et fromages sous une même marque.

Le réseau « Invitation à la ferme » remet de la valeur sur les exploitations laitières de ses adhérents via la transformation et la vente directe. Créée en 2015 avec 4 fermes laitières de Bretagne et des Pays de la Loire, la marque mutualise aujourd’hui 21 fermes réparties dans l’Hexagone.

L’objectif de cette structuration est de proposer aux consommateurs des produits laitiers bio, locaux et transformés sur les exploitations. Cette filière devenue nationale permet aux éleveurs de décider ensemble leur rémunération par la vente du lait et de leur production de yaourts et fromages. Ils se sont par exemple fixés pour 2018 un prix du lait à 530 €/1 000 litres contre une moyenne nationale aux alentours de 480 €.

Lait bio, herbe, traite en salle et transformation à la ferme sont les maîtres-mots du réseau « Invitation à la ferme » !

Pour faire partie du réseau, les exploitants doivent convertir leurs fermes à l’agriculture biologique. En attendant l’agrément, ils reçoivent une aide à la conversion et peuvent déjà commercialiser leurs productions sous la marque « Les p’tits fermiers » qui les oblige à n’utiliser que des ingrédients issus de l’agriculture biologique pour la fabrication de leurs yaourts (sauf le lait bien entendu puisqu’il est en cours de conversion). Lorsque la ferme obtient son agrément, les produits passent sous la marque « Invitation à la ferme » et les étiquettes sont personnalisées pour chaque ferme avec la photo des exploitants.

En s’engageant dans cette démarche, les éleveurs ont pour obligation de distribuer de l’herbe à leurs vaches à hauteur de 70 % de l’alimentation totale, la traite doit être réalisée de façon conventionnelle (les robots de traite ne sont pas tolérés) et ouverte au grand public une fois par mois. Les produits doivent être transformés sur la ferme et le lait utilisé ne doit pas être homogénéisé ni standardisé en matière grasse. Les yaourts et fromages produits sont commercialisés dans plus de 600 points de vente. Leur production a permis d’embaucher au total 90 salariés.